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Accueil Culture

Netflix – « Heeramandi: The Diamond Bazaar » – Une Ode aux Femmes dans l’Inde d’Autrefois

par Neïla DRISS
vendredi 14 juin 2024 11:31
dans Culture
Netflix - « Heeramandi: The Diamond Bazaar » - Une Ode aux Femmes dans l'Inde d'Autrefois
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La mini-série Heeramandi: The Diamond Bazaar, réalisée par le talentueux Sanjay Leela Bhansali, plonge les spectateurs dans un univers de grandeur et de tragédie, au cœur du quartier rouge de Lahore, avant l’indépendance de l’Inde. Composée de huit épisodes, cette série nous raconte l’histoire fascinante des tawaifs, ces courtisanes indiennes qui régnaient en reines dans leur domaine.

S’étendant de 1920 à 1947, la saison 1 de cette somptueuse histoire se déroule dans le district de Heeramandi à Lahore, en Inde britannique, le milieu des tawaifs. Comme les geishas du Japon, les tawaifs étaient formées à la musique et à la danse et courtisées par la noblesse.

L’intrigue principale de Heeramandi tourne autour de la lutte de pouvoir entre deux ennemies jurées, Mallikajaan et Fareedan. Le destin de Heeramandi repose sur les épaules d’Alam, la plus jeune fille de Mallikajaan, qui choisit de renoncer à son pouvoir pour l’amour d’un seul homme, défiant ainsi les attentes et les adulations de nombreux autres. Ce choix marque un tournant décisif et expose les complexités des sentiments et des sacrifices dans un monde dominé par des femmes fortes mais emprisonnées par leur statut de courtisanes.

 

 

Comme dans ses œuvres précédentes telles que Gangubai Kathiawadi (2022), Padmavati (2018) et Bajirao Mastani (2015), Bhansali explore les thèmes de la puissance féminine et de la résilience. Heeramandi est une ode aux tawaifs, mettant en lumière leurs contributions et leurs luttes, tout en rendant hommage à leur rôle dans l’histoire de l’Inde. La série se distingue par son ambition de donner une voix aux histoires souvent oubliées de ces femmes.

Heeramandi est une merveille visuelle. Les décors somptueux, les costumes richement ornés, et la minutie des détails transportent les spectateurs dans une autre époque. Bhansali, maître incontesté des détails, crée un monde où chaque élément visuel contribue à l’immersion totale. Les magnifiques bijoux authentiques, nécessitant une sécurité accrue sur le plateau, ajoutent une touche de réalisme et de luxe, accentuant la splendeur de chaque scène.

Les magnifiques décors font rêver d’un écran plus grand pour apprécier pleinement la beauté de chaque plan. La musique, en parfaite harmonie avec l’esthétique visuelle, enrichit l’expérience et fait de Heeramandi un véritable festin pour les sens.

 

 

Cependant, malgré ces points forts, le scénario présente quelques faiblesses. Les personnages auraient pu bénéficier d’un développement plus approfondi, et certaines intrigues méritaient plus d’attention. La série aurait gagné à s’étendre au-delà de ses huit épisodes pour offrir une narration plus complète et captivante. Les enjeux et les conflits internes des personnages, bien qu’intéressants, ne sont pas toujours exploités à leur plein potentiel.

Malgré ces lacunes, Heeramandi: The Diamond Bazaar demeure une œuvre grandiose qui vaut le détour. Elle offre un spectacle visuel inégalé et une plongée fascinante dans la culture indienne. Bhansali nous rappelle la richesse de cette culture à travers l’architecture, les palais, les danses, les costumes, et surtout les bijoux magnifiques. La série, bien que perfectible, est un hommage émouvant et respectueux à un pan méconnu de l’histoire indienne.

Pour ceux qui apprécient les récits centrés sur des femmes puissantes et résilientes, et pour les amateurs de splendeurs visuelles, Heeramandi est une série à ne pas manquer. Elle est à la fois un voyage culturel et une exploration poignante des sacrifices et des luttes de ses héroïnes. Un chef-d’œuvre signé Sanjay Leela Bhansali, qui continue de briller par son art inimitable et sa passion pour le détail.

 

 

Dès la première semaine de son lancement le 1er mai dernier sur Netflix dans 194 pays, Heeramandi : The Diamond Bazaar a rapidement rencontré un succès mondial. La série a gravi les échelons des classements mondiaux, atteignant la deuxième position dans le classement global des séries non anglophones et devenant la série indienne la plus regardée sur Netflix dans 43 pays et occupant la première place du classement « India Top 10 ».

En réponse à l’enthousiasme du public, Netflix a annoncé le renouvellement de Heeramandi pour une deuxième saison.

Ce projet monumental est la production indienne la plus coûteuse de Netflix à ce jour et représente l’entreprise la plus ambitieuse de la carrière prolifique de Bhansali.

La production de la première saison a été un travail titanesque, nécessitant 350 jours de tournage sur trois ans. Bhansali a expliqué que la réalisation de cette série demandait une dévotion sans relâche. La deuxième saison suivra les femmes de Lahore dans le monde du cinéma. Elles quittent Lahore après la partition de l’Inde et la plupart s’installent dans l’industrie cinématographique de Mumbai ou de Calcutta. Il leur faut encore danser et chanter, mais cette fois pour les producteurs et non pour les nababs.

 

 

L’annonce de la saison 2 a été marquée par un événement spectaculaire à Carter Road, Mumbai, où un flash mob de 100 danseurs en tenues traditionnelles a interprété un mélange de chansons de la série. Monika Shergill, vice-présidente du contenu chez Netflix Inde, a exprimé sa joie de voir Heeramandi devenir un phénomène culturel mondial et a confirmé que la magie de Bhansali continuerait avec la nouvelle saison.

Neïla Driss

La mini-série Heeramandi: The Diamond Bazaar, réalisée par le talentueux Sanjay Leela Bhansali, plonge les spectateurs dans un univers de grandeur et de tragédie, au cœur du quartier rouge de Lahore, avant l’indépendance de l’Inde. Composée de huit épisodes, cette série nous raconte l’histoire fascinante des tawaifs, ces courtisanes indiennes qui régnaient en reines dans leur domaine.

S’étendant de 1920 à 1947, la saison 1 de cette somptueuse histoire se déroule dans le district de Heeramandi à Lahore, en Inde britannique, le milieu des tawaifs. Comme les geishas du Japon, les tawaifs étaient formées à la musique et à la danse et courtisées par la noblesse.

L’intrigue principale de Heeramandi tourne autour de la lutte de pouvoir entre deux ennemies jurées, Mallikajaan et Fareedan. Le destin de Heeramandi repose sur les épaules d’Alam, la plus jeune fille de Mallikajaan, qui choisit de renoncer à son pouvoir pour l’amour d’un seul homme, défiant ainsi les attentes et les adulations de nombreux autres. Ce choix marque un tournant décisif et expose les complexités des sentiments et des sacrifices dans un monde dominé par des femmes fortes mais emprisonnées par leur statut de courtisanes.

 

 

Comme dans ses œuvres précédentes telles que Gangubai Kathiawadi (2022), Padmavati (2018) et Bajirao Mastani (2015), Bhansali explore les thèmes de la puissance féminine et de la résilience. Heeramandi est une ode aux tawaifs, mettant en lumière leurs contributions et leurs luttes, tout en rendant hommage à leur rôle dans l’histoire de l’Inde. La série se distingue par son ambition de donner une voix aux histoires souvent oubliées de ces femmes.

Heeramandi est une merveille visuelle. Les décors somptueux, les costumes richement ornés, et la minutie des détails transportent les spectateurs dans une autre époque. Bhansali, maître incontesté des détails, crée un monde où chaque élément visuel contribue à l’immersion totale. Les magnifiques bijoux authentiques, nécessitant une sécurité accrue sur le plateau, ajoutent une touche de réalisme et de luxe, accentuant la splendeur de chaque scène.

Les magnifiques décors font rêver d’un écran plus grand pour apprécier pleinement la beauté de chaque plan. La musique, en parfaite harmonie avec l’esthétique visuelle, enrichit l’expérience et fait de Heeramandi un véritable festin pour les sens.

 

 

Cependant, malgré ces points forts, le scénario présente quelques faiblesses. Les personnages auraient pu bénéficier d’un développement plus approfondi, et certaines intrigues méritaient plus d’attention. La série aurait gagné à s’étendre au-delà de ses huit épisodes pour offrir une narration plus complète et captivante. Les enjeux et les conflits internes des personnages, bien qu’intéressants, ne sont pas toujours exploités à leur plein potentiel.

Malgré ces lacunes, Heeramandi: The Diamond Bazaar demeure une œuvre grandiose qui vaut le détour. Elle offre un spectacle visuel inégalé et une plongée fascinante dans la culture indienne. Bhansali nous rappelle la richesse de cette culture à travers l’architecture, les palais, les danses, les costumes, et surtout les bijoux magnifiques. La série, bien que perfectible, est un hommage émouvant et respectueux à un pan méconnu de l’histoire indienne.

Pour ceux qui apprécient les récits centrés sur des femmes puissantes et résilientes, et pour les amateurs de splendeurs visuelles, Heeramandi est une série à ne pas manquer. Elle est à la fois un voyage culturel et une exploration poignante des sacrifices et des luttes de ses héroïnes. Un chef-d’œuvre signé Sanjay Leela Bhansali, qui continue de briller par son art inimitable et sa passion pour le détail.

 

 

Dès la première semaine de son lancement le 1er mai dernier sur Netflix dans 194 pays, Heeramandi : The Diamond Bazaar a rapidement rencontré un succès mondial. La série a gravi les échelons des classements mondiaux, atteignant la deuxième position dans le classement global des séries non anglophones et devenant la série indienne la plus regardée sur Netflix dans 43 pays et occupant la première place du classement « India Top 10 ».

En réponse à l’enthousiasme du public, Netflix a annoncé le renouvellement de Heeramandi pour une deuxième saison.

Ce projet monumental est la production indienne la plus coûteuse de Netflix à ce jour et représente l’entreprise la plus ambitieuse de la carrière prolifique de Bhansali.

La production de la première saison a été un travail titanesque, nécessitant 350 jours de tournage sur trois ans. Bhansali a expliqué que la réalisation de cette série demandait une dévotion sans relâche. La deuxième saison suivra les femmes de Lahore dans le monde du cinéma. Elles quittent Lahore après la partition de l’Inde et la plupart s’installent dans l’industrie cinématographique de Mumbai ou de Calcutta. Il leur faut encore danser et chanter, mais cette fois pour les producteurs et non pour les nababs.

 

 

L’annonce de la saison 2 a été marquée par un événement spectaculaire à Carter Road, Mumbai, où un flash mob de 100 danseurs en tenues traditionnelles a interprété un mélange de chansons de la série. Monika Shergill, vice-présidente du contenu chez Netflix Inde, a exprimé sa joie de voir Heeramandi devenir un phénomène culturel mondial et a confirmé que la magie de Bhansali continuerait avec la nouvelle saison.

Neïla Driss

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Tags: Cinéma IndienHeeramandi: The Diamond BazaarNetflixSanjay Leela BhansaliSérie
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