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Gamal Abdel Nasser : une controverse qui dure…

par NeĂŻla DRISS
jeudi 1 décembre 2016 14:29
dans Culture
Gamal Abdel Nasser : une controverse qui dure...

Le film documentaire amĂ©ricain La rĂ©publique de Nasser, naissance d’une Egypte Moderne, (Nasser’s Republic: The Making of Modern Egypt) de Michal Goldman a Ă©tĂ© projetĂ© lors de la 38ème Ă©dition du Festival International du Film du Caire (CIFF) dans la section «Panorama International».

Mic hal Goldman, réalisatrice indépendante de films documentaires, a commencé son travail à l’époque du mouvement des droits civiques aux USA. Dans les années 1990, elle s’est installée au Caire pour quelques années et en a profité pour réaliser son film Oum Kalthoum, une voix comme l’Egypte (Umm Kulthum, a voice like Egypt) sur la plus grande diva du monde arabe. Nasser est son premier film politique, aussi bien aux USA qu’en Egypte.

Il s’agit d’un documentaire de 80 minutes, filmĂ© entre 2011 et 2015, qui retrace chronologiquement la vie politique de Gamal Abdel Nasser, avec interviews, vieilles photos, vidĂ©os d’archives et tĂ©moignages Ă  l’appui. La narration a Ă©tĂ© assurĂ©e par l’actrice palestinienne Hiam Abbass et la voix en anglais de Gamal Abdel Nasser par l’acteur Ă©gyptien Khaled Abol Naga.

Portrait Gamal Abdel Nasser

En 1952, Gamal Abdel Nasser,  jeune colonel égyptien, a dirigé un coup d’Etat transformé en révolution. Pendant 18 ans, il va défier l’hégémonie culturelle du monde occidental, lutter contre l’islamisme, établir le premier régime militaire autoritaire et faire face aux profondes divisions qui déchirent les arabes. Homme charismatique à l’énorme ambition, Nasser a commencé une révolution qu’il n’a pas pu compléter. Pris dans les rouages de son pouvoir, il mourra à l’âge de 52 ans avant de réaliser tous ses rêves. Aujourd’hui l’Egypte est confrontée à son héritage.

N’étant pas Ă©gyptienne et ne connaissant pas particulièrement l’Histoire de ce pays, j’ai trouvĂ© le film plutĂ´t Ă©logieux, mettant en relief les qualitĂ©s de ce dirigeant arabe. Ce n’est que vers la fin qu’il insiste sur le fait que Gamal Abdel Nasser a non seulement Ă©chouĂ© Ă  implanter une dĂ©mocratie, mais qu’il a au contraire jetĂ© les bases d’un rĂ©gime autoritaire dont la situation actuelle de l’Egypte est en grande partie le rĂ©sultat.

La projection a été suivie d’un débat houleux et même violent.

Après avoir prĂ©sentĂ© son film, Michal Goldman a prĂ©cisĂ© qu’il a Ă©tĂ© fait pour un public amĂ©ricain.  En effet, Ă  travers ce documentaire, elle a voulu montrer le rĂ´le de ce leader Ă©gyptien dans l’Histoire du monde arabe Ă  ses concitoyens dont la majoritĂ©, surtout ceux de moins de quarante ans, n’ont soit jamais entendu parler de Nasser, soit n’en connaissent que ce qui leur a Ă©tĂ© dit par les britanniques qui n’ont donnĂ© que leur propre version de l’Histoire.

La rĂ©alisatrice a expliquĂ© que lors de son sĂ©jour en Egypte dans les annĂ©es 1990, elle en Ă©tait tombĂ©e amoureuse et avait voulu partager avec ses compatriotes ce qu’elle avait elle-mĂŞme ressenti envers ce pays. D’autant plus que d’après elle, politiquement les amĂ©ricains avaient vraiment Ă©chouĂ© avec Nasser et elle avait eu envie que les jeunes de son pays sachent cela et comprennent que les amĂ©ricains n’avaient pas Ă©tĂ© Ă  la hauteur.

«Il faut que ces nouvelles gĂ©nĂ©rations sachent que nous sommes responsables, parce que tout a des consĂ©quences et si aujourd’hui les arabes nous dĂ©testent, ils ont de vraies raisons» a-t-elle prĂ©cisĂ©. «Lorsque j’étais en Egypte en 1992 j’Ă©coutais beaucoup Oum Kalthoum, ses chansons Ă©taient partout et j’avais trouvĂ© que c’était un bon moyen et prĂ©texte d’introduire l’Histoire et la culture Ă©gyptiennes aux amĂ©ricains. J’avais donc fait ce film sur elle. Aujourd’hui, j’ai voulu aller un peu plus loin et faire connaĂ®tre encore plus ce pays Ă  mes concitoyens. Qu’ils sachent que ce qu’il se passe actuellement dans le monde arabe est la consĂ©quence aussi des choix de nos gouvernants dans le passé».

Michal Goldman avec la famille de Nasser

Certains des présents ont pris la parole, les uns pour remercier la réalisatrice pour son travail, d’autre pour la critiquer.

Il a Ă©tĂ© reprochĂ© au film d’avoir occultĂ© certains faits, d’en avoir dĂ©formĂ© d’autres, et d’avoir insistĂ© sur certains aspects et pas sur d’autres. On a notamment blâmĂ© la rĂ©alisatrice de ne pas avoir assez parlĂ© du rĂ´le des frères musulmans qui ont systĂ©matiquement sapĂ© le travail de Nasser parce qu’il avait refusĂ© de faire partie de l’alliance islamique et de ne pas avoir insistĂ© sur la volontĂ© de cette confrĂ©rie de tuer Nasser. On lui a Ă©galement reprochĂ© de ne pas avoir parlĂ© des communistes, des mouvements des Ă©tudiants, de la correspondance très abondante (environ une centaine de lettres) entre le prĂ©sident amĂ©ricain John Kennedy et Gamal Abdel Nasser, du Yemen….

A tous ces reproches, la rĂ©alisatrice a rĂ©pondu qu’elle avait filmĂ© des heures et des heures mais n’en a gardĂ© que 80 minutes. La pĂ©riode de Nasser ayant Ă©tĂ© trop longue et trop riche, il y avait trop Ă  mettre et il a  donc fallut synthĂ©tiser. Par exemple elle avait fait le choix de ne parler que d’une seule tentative d’assassinat de Nasser par les Ekhwens, pas de toutes, car cela suffit pour comprendre la situation.

Un spectateur a pris la parole et a demandé à Michal Goldman de dire aux jeunes amĂ©ricains, dans un prochain film, que si les arabes les dĂ©testent autant, c’est parce que l’AmĂ©rique dĂ©teste les arabes. Peut-ĂŞtre pas le peuple, mais surement les divers gouvernements et que ce sont bien les amĂ©ricains qui ont dĂ©truit l’Irak, qui financent  Daech et qui sont toujours du cĂ´tĂ© d’IsraĂ«l quoi qu’elle fasse. Pour lui, les mains des amĂ©ricains sont sales.

Une dame a enchaĂ®nĂ© en criant d’une façon très agressive, que le film est truffĂ© de mensonges, que pendant la pĂ©riode de Nasser il n’y avait aucune censure et qu’il y  avait alors une vraie dĂ©mocratie en Egypte.

Gamel Abdel Nasser

Un spectateur a essayĂ© de la calmer, il a ajoutĂ© qu’il voulait au contraire remercier la rĂ©alisatrice d’avoir accompli ce travail qui participe Ă  faire connaĂ®tre l’Histoire de l’Egypte et surtout Ă  prĂ©server une partie de sa mĂ©moire et de son patrimoine, surtout que les films sur Nasser sont rares, et que celui-ci est d’autant plus important que la rĂ©alisatrice a fait un très bon travail de documentaliste et y a mis plusieurs photos rares et inĂ©dites. Deux ou trois intervenants sont allĂ©s dans le mĂŞme sens et ont affirmĂ© avoir trouvĂ© le film bon, en effet mĂŞme s’il a montrĂ© que Nasser a posĂ© les bases de l’autoritarisme, il a aussi insistĂ© sur ses rĂ©ussites et sur sa volontĂ© de faire de l’Egypte un pays indĂ©pendant et moderne, et que s’il n’y a pas totalement rĂ©ussi, au moins a-t-il fait tout son possible.

Gamal Abdel Nasser Barrage

Mais la dame criait encore et encore. Le dĂ©bat est devenu houleux, avec cris, hurlements, des gens qui ne s’entendaient plus, des accusations que l’Histoire Ă  Ă©tĂ© manipulĂ©e… Finalement toute la salle a du ĂŞtre Ă©vacuĂ©e.

MalgrĂ© tout cela Michal Goldman n’a pas perdu son sang froid et a rĂ©torquĂ© que ce film ne montre qu’un aspect de la vie de Nasser et que les Égyptiens devraient en faire d’autres pour montrer encore plus et parler de leur hĂ©ritage. Elle a racontĂ© que lorsqu’elle avait fait le film sur Oum Kalthoum, on lui avait fait Ă©normĂ©ment de reproches pour n’avoir pas parlĂ© d’autres aspects de la diva, comme de son lesbianisme ou du fait qu’elle ne payait pas ses musiciens…. «Mais, a-telle ajoutĂ©, c’est Ă  vous, Ă©gyptiens, de faire tout cela, des films et encore des films, sur Nasser, sur Oum Kalthoum et sur tout votre patrimoine, et c’est encore Ă  vous de raconter votre Histoire telle que vous la connaissez. Pourquoi donc est ce que vous ne faites pas vos propres films si vous trouvez que mon film la dĂ©forme?».

Gamel Abdel Nasser

Le sang-froid de la rĂ©alisatrice face Ă  l’agressivitĂ© dont elle a Ă©tĂ© l’objet m’a impressionnĂ©e et sa rĂ©ponse, très pertinente, m’a interpellĂ©e. En effet, pourquoi attendre que des Ă©trangers parlent de notre Histoire? Pourquoi ne pas le faire nous mĂŞme? Pourquoi ne pas multiplier ces documentaires ou films qui retraceraient des pans entiers de notre Histoire, aussi bien pour nous-mĂŞmes et pour les nouvelles gĂ©nĂ©rations, que pour nous faire connaĂ®tre Ă  l’étranger, faire dĂ©couvrir notre Histoire telle que nous la comprenons et telle que nous l’avons vĂ©cue et par lĂ -mĂŞme faire apprĂ©cier notre patrimoine et notre culture? De tels films existent bien-sur, on peut citer Ă  titre d’exemple justement deux films Ă©gyptiens, tels Juifs d’Egypte (Jews of Egypt) de Amir Ramses ou plus rĂ©cemment Nous sommes Ă©gyptiens armĂ©niens (We are Egyptian Armenians) de Waheed Sobhi, Eva Dadrian et Hanan Ezzat, d’ailleurs programmĂ© dans cette mĂŞme section «Panorama International» de ce mĂŞme festival, mais il faudrait multiplier de telles initiatives/projets/documentaires.

Ensuite, pourquoi est-ce que nous ne savons pas apprécier les efforts accomplis par d’autres? Pourquoi est-ce qu’au lieu de louer leurs bonnes intentions et les actes qu’ils accomplissent pour nous, les accusons-nous? Voici une réalisatrice qui tombe amoureuse d’un de nos pays, qui veut partager cet amour et aider, en retour elle se fait accabler de reproches et se fait agresser par des gens qui ne prennent pas d’initiatives eux-mêmes et qui ne font rien de concret. Pourquoi? Pourquoi ne pas remercier cette personne et essayer de collaborer avec elle pour réaliser d’autres projets?

Et enfin, pourquoi est-ce que nous ne savons pas débattre calmement et poliment? Pourquoi donnons-nous toujours de nous-mêmes cette image négative d’un peuple qui ne sait ni écouter ni discuter calmement et qui ne sait pas argumenter? Pourquoi est-ce qu’un simple débat sur un film s’achève-t-il de cette manière honteuse?

C’est vraiment dommage!

Jeune fille manifestant avec portrait Gamel Abdel Nasser

Après l’évacuation de la salle, j’ai pu approcher la réalisatrice et lui poser trois petites questions.

Vous dites avoir fait ce film pour les AmĂ©ricains, l’ont-ils vu ? Qu’en ont-ils pensĂ© ? Comment l’ont-ils trouvĂ© ?

Le film a Ă©tĂ© projetĂ© aux USA et mĂŞme Ă  plusieurs reprises Ă  Boston. Les AmĂ©ricains l’ont beaucoup aimĂ©, surtout, et comme je l’avais souhaitĂ©, il leur a fait comprendre plusieurs choses qu’ils ignoraient, notamment les raisons pour lesquelles les arabes rĂ©agissent aujourd’hui de cette manière, comment les bases de l’autoritarisme ont Ă©tĂ© implantĂ©es dans le monde arabe et le pourquoi de cet anticolonialisme exacerbé…

Certains spectateurs vous ont reproché des erreurs historiques. Je suis moi-même incapable de savoir si c’est le cas, mais pensez-vous en avoir réellement fait ?

Le tournage a commencé en 2011 par des interviews ici en Egypte, j’ai des heures et des heures d’enregistrements. Ensuite pendant 5 ans, il y a eu des échanges de mails, des recherches de documents, d’archives….

J’ai travaillé avec neuf historiens qui ont tout vérifié au fur et à mesure de l’avancement des recherches et du film. Par la suite, ils ont tous vu et revu le film à trois ou quatre reprises pour vérifier qu’il n’y a aucune erreur historique.

Pourquoi avez vous choisi ces deux acteurs pour faire les voix ? Et concernant la voix féminine, pourquoi pas une femme égyptienne ? 

Je ne voulais pas choisir des AmĂ©ricains, mais par ailleurs je ne voulais aucun accent. Je voulais Ă©galement des voix en harmonie avec le film. J’ai Ă©coutĂ© des heures et des heures d’enregistrements de voix d’acteurs.

Pour la voix fĂ©minine, je n’ai pas trouvĂ© une Ă©gyptienne qui ait un bon anglais, sans accent et qui soit assez mature. La voix de Hiam Abbass est une voix mature, c’est une vraie femme et c’est ce que je voulais pour le film.

J’ai choisi Khaled Abol Naga parce que je trouve que sa voix Ă  l’enregistrement sonne très bien. Il parle parfaitement bien anglais mais avec un lĂ©ger accent British. Il a du travailler plusieurs jours pour se dĂ©barrasser de cet accent et entrer complètement dans le rĂ´le. Le rĂ©sultat est excellent, sa voix est en parfaite harmonie avec le film. On sent qu’il est entrĂ© dans la peau du personnage. Il a fait du très bon travail, d’autant plus que nous avions enregistrĂ© une semaine après le dĂ©cès de sa sĹ“ur dans un incendie et qu’il en Ă©tait très affectĂ©.

NeĂŻla Driss

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