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Le film « Eyes of a thief » pour la Journée Internationale de Solidarité avec le peuple palestinien

par Neïla DRISS
mardi 29 novembre 2016 09:06
dans Culture
Le film "Eyes of a thief" pour la Journée Internationale de Solidarité avec le peuple palestinien
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Le 29 novembre est la Journée Internationale de Solidarité avec le Peuple Palestinien. Cette date avait été retenue par l’ONU en raison de sa signification particulière pour le peuple palestinien. C’est en effet le 29 novembre 1947 qu’avait été votée la résolution sur le partage, qui prévoyait la création en Palestine d’un «État juif» et d’un «État arabe», Jérusalem étant placée sous un régime international spécial comme corpus separatum. Jusqu’à présent, des deux États qui devaient être créés en application de cette résolution, seul celui de l’entité sioniste a vu le jour. Quant au peuple palestinien, il est toujours et encore disséminé entre la Palestine occupée et différents pays arabes et campements de réfugiés.

Pour marquer cette journée, chaque année les gouvernants et sociétés civiles de plusieurs pays organisent des activités diverses, telles la publication de messages de solidarité, la diffusion de films, l’organisation de réunions et tables rondes, expositions….

Ces activités ont pour but d’attirer l’attention de la communauté internationale sur le fait que la question de Palestine n’est toujours pas réglée et que le peuple palestinien reste privé des droits inaliénables que lui a reconnus l’ONU, à savoir le droit à l’autodétermination sans ingérence extérieure, le droit à l’indépendance et à la souveraineté nationale et le droit de retourner dans ses foyers et de récupérer ses biens.

 

C’est lors de cette journée du 29 novembre (coincidence??) que la chaîne de télévision franco-allemande Arte a projeté de diffuser, à 23h40, le film palestinien Eyes of a thief (Les yeux d’un voleur) de la réalisatrice Najwa Najjar (rediffusion le mercredi 7 décembre 2016 à 02h15,  voir l’événement sur facebook en cliquant ici).

 

 

Arte a d’ailleurs fait un excellent choix parce que laissant de côté les stéréotypes du résistant ou du terroriste, les attentats, les massacres et les bombes, ce film nous donne un aperçu de la vie et des souffrances quotidiennes des palestiniens à travers l’histoire d’un père qui, après avoir été emprisonné pendant 10 ans dans les geôles israéliennes, rentre chez lui pour découvrir que sa femme est décédée et que sa petite fille a disparue. Il va alors partir à sa recherche.

Souvent on ne voit les palestiniens que dans les documentaires ou journaux télévisés à l’occasion des divers événements politiques ou tragiques, mais dans ce film qui parle une langue humaniste et universelle, celle des sentiments, on les voit dans leur vie quotidienne sous occupation israélienne. La politique est bien là et influe incontestablement sur le cours de leurs vies, mais Najwa Najjar a su n’en parler qu’indirectement et subtilement à travers ce que vivent et endurent ses compatriotes, dont les familles sont éclatées, les hommes emprisonnés ou tués, les mères devant élever seules des enfants plongés dans la violence.

 

Eyes of a thief Khaled Abol Naga

 

Choisir de faire de son héros un palestinien chrétien est un détail intéressant, en effet on a toujours l’impression que le conflit israelo-palestinien est un problème entre juifs et musulmans, or ce n’est pas le cas, il ne s’agit en aucun cas d’un problème religieux, mais il est bien question d’un problème national, d’une spoliation et d’une colonisation. A ce titre, tous les palestiniens sont concernés, qu’ils soient chrétiens ou musulmans. Ils ont tous été spoliés de leur terre, vivent tous sous occupation et  sont tous logés à la même enseigne.

 

Eyes of a thief Khaled Abol Naga

 

Faire un film en territoire occupé est en soi une aventure. «Le tournage a principalement eu lieu à Naplouse où, tous les soirs, l’armée israélienne faisait des incursions sur notre tournage», raconte Najwa Najjar.

La réalisatrice a du aussi affronter un autre problème : comment faire venir en Palestine le héros de son film, la star égyptienne Khaled Abol Naga? Il a été en effet très difficile d’obtenir une autorisation de travail à l’acteur. Celui-ci a d’ailleurs du attendre cette autorisation en Jordanie, et jusqu’à la dernière minute, personne ne savait si elle serait accordée. Finalement, elle l’a été, mais seulement pour 25 jours, ce qui est très court pour tourner un tel film.

Malgré ces difficultés et d’autres encore, le film a pu se faire et a même eu une belle carrière. A part en Israël où il a été critiqué pour avoir «glorifié un meurtrier» le film dont la première a eu lieu à Ramallah, a fait le tour du monde, allant de festival en festival et de succès à succès. Ce succès s’expliquant justement par le fait que «la réalisatrice a préféré montrer un homme sensible et complexe», que «c’est l’humain qui prime dans ce film» et que «cette histoire qui a lieu en Palestine, dans un contexte très particulier, raconte avec beaucoup de subtilité, des sentiments, des émotions et des préoccupations humaines, qui peuvent être partagés par tous».

 

Eyes of a thief Khaled Abol Naga

Eyes of a thief a notamment permis en 2014, à Najwa Najjar de remporter le prix du meilleur réalisateur au Festival International du Film de Calcutta et à Khaled Abol Naga celui de meilleure interprétation masculine au Festival International du Film du Caire. Le film a également été sélectionné en 2015 par le ministère de la Culture palestinienne pour représenter la Palestine à la course à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère.

Rendez-vous donc ce soir à 23h40 sur Arte pour accompagner ce père, qui tout en cachant un secret, part à la recherche de sa petite fille. Et prions pour que bientôt, très bientôt, tous les palestiniens puissent enfin avoir le droit de profiter librement de leur pays.

Bande annonce 1

Bande annonce 2

 

Mise à jour: Ce film est disponible sur Netflix. 

Neïla Driss

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Tags: 'Khaled Abol Naga''Najwa najjar']Cinéma PalestinienCritique de filmFilmPalestine
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