L’ouverture de la deuxième édition du Festival du Film Arabe d’Hollywood a eu lieu il y a trois jours au cinéma Universal à Los Angeles, en présence d’un grand nombre de stars et de professionnels de l’industrie du cinéma.
Pendant une heure, le tapis rouge a été déroulé pour les invités, en présence d’une couverture médiatique intensive par des chaînes arabes et américaines.
Les stars et les invités du festival ont été accueillis par Maykel Bakhoum, directeur du festival, Abraam Mikhael, directeur artistique du festival, et Marlin Soliman, directrice stratégique du festival.
L’acteur tunisien Dhafer L’Abidine sur le tapis rouge.
L’actrice égyptienne Laïla Eloui sur le tapis rouge.
Parmi les invités, Ahmed Shaheen, le consul général égyptien à Los Angeles, Mansoor Bin Abdullah AlSulaitin, le consul général du Qatar à Los Angeles, la réalisatrice Azza Elhosseiny, fondatrice et directrice du Festival du Film Africain de Louxor, George Chamchoum, président du Festival du Film Asiatique aux États-Unis, le critique de cinéma Andrew Mohsen, membre du jury du Festival du Film Arabe d’Hollywood dans la catégorie des longs métrages, le critique Mohammed Abderrahmane, fondateur et rédacteur en chef du site « Media.com », Sami Bshay, président de l’association « Khair al-Hayat » et Nivine Carmelle, ambassadrice de bonnes intentions, ainsi que de nombreux autres professionnels du cinéma.
Son Excellence Ahmed Shaheen a prononcé un discours lors de cette cérémonie d’ouverture, dans lequel il a souligné l’importance du soutien consulaire apporté depuis l’année dernière aux jeunes fondateurs du festival, qui ont réussi en un temps record à établir des liens et des ponts entre les cinéastes arabes présents en Californie et aux États-Unis en général, et ceux présents dans le monde arabe, ajoutant que cela augurait beaucoup d’espoir pour le festival et son avenir.
L’actrice égyptienne Laïla Eloui, qui a reçu le Prix Aziza Amir de la Star féminine, a prononcé un discours dans lequel elle a exprimé sa joie d’être honorée et de se trouver au cœur d’Hollywood à Los Angeles, entourée de nombreux cinéastes arabes, affirmant que le succès de la première édition du festival l’a beaucoup encouragée et motivée…
Laïla Eloui et son Prix Aziz Amir de la star féminine.
Comme annoncé il y a quelques jours, l’acteur tunisien Dhafer L’Abidine a également été honoré, et a reçu le prix de la Star arabe d’Hollywood. Dans un communiqué publié avant le début de cette édition, Maykel Bakhoum, directeur du Festival du Film Arabe de Hollywood, s’était dit heureux de la présence de Dhafer L’Abidine parmi les honorés de cette deuxième édition, affirmant qu’il mérite cette distinction pour son parcours artistique riche en réalisations arabes et étrangères qui ont reçu des éloges du public. Il a souligné que l’acteur a travaillé dur pour réaliser son rêve, ce qui en fait un modèle pour les jeunes cinéastes en herbe.
Dhafer L’Abidine et son Prix de la Star Arabe de Hollywood.
« Dhafer L’Abidine est un artiste de grand talent dans l’industrie du cinéma et nous sommes ravis de lui rendre hommage avec le prix de la Star arabe d’Hollywood », a déclaré le directeur du festival. « Son travail en tant qu’acteur a non seulement apporté une reconnaissance au cinéma arabe, mais a également brisé les barrières à Hollywood. Nous sommes ravis de célébrer ses réalisations lors de notre festival. »
Le film Ghodwa, premier film réalisé par Dhafer L’Abdine a d’ailleurs été projeté lors de cette édition. La projection a été suivie d’un débat avec la star. Le réalisateur tunisien Elyes Baccar, résident aux USA était présent à cette projection.
Quant au réalisateur Khairy Beshara, considéré comme l’un des principaux pionniers du nouveau cinéma réaliste en Égypte et dans le monde arabe, c’est pour l’ensemble de son œuvre qu’il a été honoré.
Khairy Beshara et son prix pour l’ensemble de son oeuvre.
La cérémonie d’ouverture de cette deuxième édition du Festival du Film Arabe de Hollywood, a été suivie par la projection du film d’ouverture Kira et le génie (2022), réalisé par Marwan Hamed et écrit par Ahmed Murad, avec dans les rôles principaux Karim Abdel Aziz, Ahmed Ezz et Hend Sabry.
Parmi les films sélectionnés pour cette édition, le très beau documentaire Je reviendrai là-bas, réalisé par Yassine Redissi (Tunisie) et 19 B d’Ahmad Abdalla (Égypte). Ces deux films avaient d’ailleurs fait leurs premières au Festival International du film du Caire.
Le festival du Film Arabe de Hollywood est organisé dans le cadre de la célébration du mois du patrimoine arabo-américain, qui commence en avril de chaque année dans la ville qui porte le même nom que le festival, dans le but de créer un nouvel espace pour que les cinéastes de la région arabe et de l’Afrique du Nord se rencontrent et puissent trouver des moyens de collaboration pour se développer et créer. En outre, le festival souhaiterait présenter l’industrie du cinéma arabe et ses caractéristiques uniques aux cinéastes internationaux et discuter avec eux des défis et des problèmes auxquels elle est confrontée, ainsi que des moyens de la développer. Le festival vise également à créer une plateforme de connaissances pour initier le public occidental au cinéma arabe et ses créateurs, et d’apprendre directement d’eux leurs problèmes, leurs causes et leur identité culturelle. Ce qui a d’ailleurs été confirmé par Dhafer L’Abdine :
Neïla Driss