Le Festival du Film d’El Gouna (Egypte) a dévoilé hier quelques uns des films arabes qui seront en compétition lors de la deuxième édition du festival qui se déroulera du 20 au 28 Septembre 2018.
Comme annoncé précédemment, sera projeté à El Gouna, le film égyptien Yomeddine de Abu Bakr Shawky. Ce long métrage qui avait été sélectionné en compétition officielle à la 71eme édition du Festival de Cannes, raconte l’histoire d’un lépreux qui à la mort de son épouse, décide de partir à la recherche de ses racines. Il quitte la léproserie dans laquelle il a passé toute sa vie, et en compagnie d’un petit garçon, va traverser toute l’Egypte et affronter un monde inconnu.
Le court métrage Fourchette et couteau d’Adam Abdel Ghaffar fera également partie de la sélection. Le projet de ce film avait remporté le premier prix du concours organisé par la société Tayarah lors de la première édition du Festival du Film d’El Gouna.
Au moins trois films tunisiens seront également en compétition à El Gouna :
– le long métrage fiction Weldi de Mohamed Ben Attia. Ce film avait été dévoilé en Mai dernier à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs.
Synopsis :
Riadh s’apprête à prendre sa retraite de cariste au port de Tunis. Avec Nazli, il forme un couple uni autour de Sami, leur fils unique qui s’apprête à passer le bac. Les migraines répétées de Sami inquiètent ses parents. Au moment où Riadh pense que son fils va mieux, celui-ci disparaît.
– le court métrage Les pastèques du cheikh de Kaouther Ben Hania
Synopsis :
Cheikh Taher est un imam pieux et respecté. Il accepte de prier sur la dépouille d’une femme qu’il ne connaît pas, mais son acte de piété s’avère être le péché de trop qui précipitera la spoliation de son pouvoir par Hamid, son jeune sous-fifre machiavélique et ambitieux.
– et le court métrage Le Cadeau de Latifa Doghri
Synopsis :
A l’occasion de son premier anniversaire de mariage, une jeune femme, Myriam, réservée et voilée, éducatrice dans un jardin d’enfants, décide de recoudre son hymen et d’offrir de nouveau sa virginité à son mari Sabri, chauffeur de taxi. Son geste naïf et désespéré conduira paradoxalement à une prise de conscience libératrice…
La direction du festival a également dévoilé il y a quelques jours, les projets de films qui vont concourir dans la section CinéGouna Platform créée dans le but d’encadrer les jeunes réalisateurs égyptiens et arabes afin de les aider à trouver un soutien artistique et financier. En 2018, les divers lauréats remporteront des prix pour un montant total de 150.000 dollars offerts par les divers sponsors et partenaires du Festival du Film d’El Gouna (60.000 dollars en 2017).
Sur 145 projets soumis, un comité d’experts a sélectionné 12 projets en développement et 6 films en post-production. Les projets et films sélectionnés représentent 6 pays arabes (Egypte, Tunisie, Liban, Palestine, Irak et Soudan). Ils comprennent 9 récits de longs métrages et 3 documentaires dans la catégorie des projets en développement et 3 récits et 3 documentaires dans les films de la catégorie post-production.
Trois projets en développement tunisiens ont été retenus :
– Couvre feu réalisé par Elyes Baccar
– Fouledh réalisé par Mehdi Hmili et Abdallah Chamekh
– L’homme qui a vendu sa peau, réalisé par Kaouther Ben Hania
A été également sélectionné en postproduction le film Fataria, réalisé par Walid Tayaa.
Bonne chance à tous ces films!
Neïla Driss
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