Les orientalistes ont été nombreux à visiter la Tunisie à la fin du dix-neuvième siècle.
En quête d’exotisme et pour répondre aux tendances du moment, ils ont été plusieurs à représenter villes arabes, décors somptueux et scènes de vie.
Qu’ils soient peintres ou photographes, ils nous ont légué des témoignages et un héritage artistique qu’il convient de connaître, comprendre et analyser.
Parmi ces artistes, les représentants de l’École allemande étaient relativement peu nombreux. Cela rend leurs travaux d’autant plus précieux.
Dans cette optique, l’œuvre tunisienne de Ferdinand Max Bredt constitue un cas singulier.
Cet artiste nous a en effet laissé une série réalisé au cœur du sérail, témoignant d’un harem oriental fantasmé selon les canons orientalistes.
Retrouvées par Sadok Zghal, les créations de Bredt conjuguent tous les clichés mais n’en demeurent pas moins représentatives d’un pan de la mémoire collective.
Une œuvre et un artiste à redécouvrir!