Fini la bromance ! Donald Trump, qui promettait de régler la guerre d’Ukraine en 24 heures chrono, sort maintenant l’artillerie lourde contre son ex-pote Vladimir. Lundi à la Maison-Blanche, le président américain a annoncé l’envoi de « milliards » de dollars d’armement à l’Ukraine, avec des systèmes Patriot et autres missiles dernier cri. Cadeau de l’OTAN, bien sûr.
« On va fabriquer des armes de première classe, et elles seront envoyées à l’OTAN », a déclaré Trump, visiblement agacé par les tergiversations du maître du Kremlin. Car Vladimir fait la sourde oreille aux propositions de cessez-le-feu, préférant pilonner les villes ukrainiennes plutôt que de signer un accord de paix.
Résultat : Trump menace de claquer des tarifs douaniers « très sévères » sur la Russie dans 50 jours, avec du 100% en prime pour les pays complices. De quoi faire réfléchir le tsar de toutes les Russies !
Le chef de l’OTAN Mark Rutte applaudit des deux mains : « Si j’étais Poutine aujourd’hui, je reconsidérerais sérieusement ma position. » Même son de cloche à Kiev, où on accueille avec prudence cette manne militaire, espérant enfin protéger le ciel ukrainien des bombardements nocturnes.
Côté russe, on fait grise mine. Exit les espoirs de réconciliation avec l’Amérique trumpienne. « On vous avait dit qu’il ne fallait pas faire confiance à ce Trump », grognent les faucons moscovites. Vladimir découvre que son « ami » Donald n’était pas si accommodant que ça.
La première dame Melania peut ranger ses sourires diplomatiques : les conversations « merveilleuses » entre les deux hommes, c’est du passé. Maintenant, Trump veut de l’action, pas du blabla. Message reçu cinq sur cinq au Kremlin ?