Au moins 21 personnes, dont 11 qui attendaient de l’aide, ont été tuées par l’armée israélienne ce samedi 21 juin. Depuis fin mai, 408 personnes ont perdu la vie en tentant d’obtenir cette aide humanitaire dans un territoire assiégé et affamé par la guerre.
La bande de Gaza a de nouveau été endeuillée samedi par une série de frappes meurtrières menées par l’armée israélienne, causant la mort d’au moins 21 Palestiniens à travers le territoire, selon des sources médicales locales citées par l’agence de presse palestinienne Wafa.
Parmi les victimes figurent 11 civils qui ont péri alors qu’ils attendaient de l’aide humanitaire. À l’ouest de Rafah, dans le sud de Gaza, six personnes ont été tuées et dix autres blessées près d’un point de distribution d’aide ciblé par des tirs israéliens. Une attaque similaire sur un carrefour très fréquenté du camp de Nuseirat, au centre de la bande, a coûté la vie à cinq civils et fait au moins 15 blessés.
Dans la ville de Gaza, un raid aérien mené sur la rue al-Mansoura, dans le quartier de Shuja’iya, a tué trois frères appartenant à la même famille. Trois autres Palestiniens ont trouvé la mort dans le quartier de Zeitoun, également visé par une frappe. À Khan Younis, un civil a été abattu au nord-ouest de la ville.
Ces violences s’inscrivent dans le cadre de l’offensive militaire israélienne lancée le 7 octobre 2023, qui se poursuit sans relâche. D’après les autorités palestiniennes, la campagne militaire a causé la mort ou blessé environ 186 000 personnes, en majorité des femmes et des enfants.
Plus de 11 000 personnes restent portées disparues, tandis que la population subit une crise humanitaire aiguë. La famine, en particulier, a déjà provoqué la mort de nombreux civils, notamment parmi les plus jeunes.
Les appels internationaux à un cessez-le-feu et à la protection des civils restent pour l’heure sans effet, alors que la situation humanitaire continue de se dégrader à un rythme alarmant dans l’enclave palestinienne.