La présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi, doit comparaître ce vendredi devant la cour d’appel de Tunis dans une nouvelle affaire, alors même qu’elle se trouve empêchée, selon son comité de défense, d’exercer son droit à contester une précédente condamnation. Une situation dénoncée par ses avocats, qui parlent de violations graves de ses droits de défense.
La présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, doit comparaître ce vendredi 20 juin devant la chambre correctionnelle près la cour d’appel de Tunis dans le cadre d’une nouvelle affaire intentée par une association, rapporte l’agence TAP.
Dans une déclaration rendue publique jeudi, le comité de défense de l’opposante affirme qu’elle a été empêchée par l’administration pénitentiaire d’exercer son droit à interjeter appel contre une condamnation antérieure à deux ans de prison, prononcée le 12 juin par la chambre criminelle n°44 du tribunal de première instance de Tunis. Cette condamnation fait suite à une plainte déposée par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE).
Les avocats d’Abir Moussi dénoncent un empêchement injustifié, d’autant plus que vendredi constitue le dernier jour légal pour former un recours dans cette affaire. Face à ce qu’ils qualifient de « pratiques arbitraires », le comité de défense a appelé le bâtonnier et les instances de la profession à intervenir en urgence pour garantir le respect des droits fondamentaux de leur cliente.