Dans la nuit de lundi à mardi, Israël a intensifié ses bombardements sur la bande de Gaza, menant les attaques les plus meurtrières depuis janvier.
Israël a mené une série de frappes aériennes sur la bande de Gaza, faisant plus de 300 morts, dont de nombreux enfants et femmes, selon des sources médicales sur place. Ces attaques surviennent alors qu’un cessez-le-feu était en place depuis le 19 janvier.
Le Hamas accuse Israël d’avoir perpétré une « attaque traîtresse » contre des civils sans défense pour torpiller l’accord de trêve, tandis que le Jihad islamique parle de « sabotage délibéré ». Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, justifie ces frappes par un manque de progrès dans les négociations sur la prolongation du cessez-le-feu.
Le ministère de la Santé de Gaza annonce un bilan catastrophique : 48 577 morts et 112 041 blessés depuis le début de la guerre. Le Bureau des médias du gouvernement local évoque plus de 61 700 victimes, incluant les disparus sous les décombres.
L’administration Trump et la Maison-Blanche ont été consultées par Israël avant ces frappes. Des observateurs estiment qu’Israël n’a jamais eu l’intention de respecter la deuxième phase de l’accord, visant à mettre fin au conflit. Au lieu de cela, Tel-Aviv a prolongé la première phase tout en modifiant les conditions du cessez-le-feu.