Un accord de partenariat entre la Tunisie et la Suisse, visant à former et intégrer environ 2000 jeunes tunisiens dans le marché de l’emploi, a été signé vendredi 28 février 2025 au siège du ministère. Cet accord a été conclu entre le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaouad, et l’ambassadeur de Suisse en Tunisie, Josef Renggli.
Ce partenariat, qui s’étendra jusqu’en 2028, a pour objectif de faciliter l’insertion des demandeurs d’emploi inscrits auprès des bureaux de l’Emploi et du Travail indépendant. Il repose sur une collaboration entre le secteur public, le secteur privé et plusieurs associations.
A cette occasion, Riadh Chaouad a déclaré que cet accord vise à favoriser l’intégration professionnelle de jeunes tunisiens, notamment dans les domaines rencontrant des difficultés d’insertion et dans les régions où le taux de chômage est élevé.
Bien que le ministre n’ait pas précisé les spécialités concernées, il a souligné que ce programme cible principalement les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, confrontés au chômage depuis plusieurs années.
Le financement suisse de cet accord repose sur une approche axée sur les résultats. Selon le ministre, les fonds destinés aux centres de formation professionnelle privés ne seront débloqués qu’après l’insertion d’au moins 70% des jeunes formés sur le marché du travail. Cette stratégie vise à garantir la durabilité des emplois créés.
Riadh Chaouad a également indiqué que les entreprises et centres de formation impliqués dans le programme ont déjà été sélectionnés. Ces structures seront prochainement contactées pour identifier leurs besoins en main-d’œuvre.
Par ailleurs, les bureaux de l’Emploi et du Travail indépendant annonceront sous peu les secteurs de formation concernés et ouvriront les inscriptions aux jeunes demandeurs d’emploi intéressés.
De son côté, l’ambassadeur de Suisse en Tunisie, Josef Renggli, a mis en avant l’approche axée sur l’évaluation des résultats adoptée par cet accord. Il a souligné que le financement des formations destinées aux entreprises dépendra de l’atteinte des objectifs fixés, à savoir l’intégration de 2000 jeunes sur le marché de l’emploi.
« Ce programme sera mis en œuvre en coopération avec des partenaires du secteur public, tels que l’Agence nationale pour l’Emploi et le Travail indépendant (ANETI), ainsi que des acteurs du secteur privé, notamment les centres de formation professionnelle chargés d’assurer la formation des jeunes », a-t-il précisé.
Enfin, l’ambassadeur a indiqué que des contrats axés sur des objectifs spécifiques seront établis entre les différents partenaires du programme, en accord avec le mécanisme de financement basé sur l’évaluation des résultats.