La situation au Proche-Orient continue de s’aggraver alors qu’Israël intensifie ses opérations militaires en Cisjordanie occupée. Pour la première fois en vingt ans, des chars israéliens ont été déployés dans la région, provoquant le déplacement forcé de 40 000 Palestiniens des camps de réfugiés du nord.
Dans ce contexte tendu, le Hamas, par la voix de son responsable Basem Naim, accuse ouvertement le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de « saboter intentionnellement » les négociations de cessez-le-feu à Gaza. Le groupe palestinien refuse désormais toute discussion tant qu’Israël ne libérera pas les 620 Palestiniens qui devaient être relâchés samedi.
Le bilan humain de cette guerre ne cesse de s’alourdir. Selon le ministère de la Santé de Gaza, 48 319 Palestiniens ont perdu la vie et 111 749 ont été blessés depuis le début du conflit. Le Bureau des médias gouvernemental estime même le nombre de morts à 61 709, en comptabilisant les milliers de disparus présumés morts sous les décombres.
Le Secrétaire général de l’ONU exprime sa « grave préoccupation » face aux violences des colons israéliens en Cisjordanie occupée et appelle à mettre fin aux projets d’annexion.