La 10ᵉ chambre d’accusation près la Cour d’appel de Tunis a rejeté la demande de libération de l’ancien ministre de la Justice et cadre du mouvement Ennahdha, Noureddine Bhiri, ainsi que d’autres prévenus impliqués dans l’affaire du décès de l’ex-député Jilani Daboussi. Elle a également ordonné leur renvoi devant la chambre criminelle pour y être jugés.
L’enquête, menée par le doyen des juges d’instruction du tribunal de première instance de Tunis, avait conduit à l’émission de mandats de dépôt contre Noureddine Bhiri, Mondher Ounissi, une ancienne médecin de la prison civile de Mornaguia, ainsi qu’un ex-procureur général retraité de la Cour d’appel de Tunis.
Ils sont poursuivis pour homicide volontaire et complicité.
Quant à l’ancien ministre de la Santé, Abdelatif Mekki, il demeure en liberté, mais sous le coup d’une interdiction de voyage et d’apparition dans les médias et sur les réseaux sociaux en lien avec cette affaire.