Tunisie : 93.000 comptes ouverts depuis le lancement de la plateforme TuniChèque

La plateforme TuniChèque continue d’enregistrer une adhésion croissante depuis son lancement. Nizar Chaddad, directeur général des paiements et de l’inclusion financière à la Banque Centrale de Tunisie (BCT), a annoncé lors d’un débat organisé par l’Institut arabe des chefs d’entreprises que le nombre de comptes ouverts a atteint 93.000.

TuniChèque, conçue pour digitaliser et sécuriser les transactions par chèque, constitue une avancée majeure vers l’inclusion financière et la transparence des paiements en Tunisie. L’objectif est de limiter les risques liés aux incidents de paiement et de renforcer la confiance dans l’utilisation des instruments bancaires traditionnels.

Selon Nizar Chaddad, plus de 10.000 chèques ont déjà fait l’objet de réservation au profit des bénéficiaires, garantissant ainsi une meilleure traçabilité des paiements et une réduction des fraudes et des rejets de chèques.

L’interopérabilité de TuniChèque constitue l’un de ses principaux atouts. La plateforme est interconnectée aux 23 systèmes d’information bancaire en Tunisie, au système d’information de la Poste tunisienne ainsi qu’à celui de la Banque Centrale de Tunisie. Cette connexion fluide entre les différents acteurs du système financier tunisien permet un traitement rapide et efficace des opérations, offrant ainsi une expérience utilisateur optimisée.

Depuis son lancement, TuniChèque suscite un intérêt croissant de la part des utilisateurs. Pas moins de 930 demandes de clarification ont été enregistrées, témoignant de l’engouement mais aussi des interrogations persistantes concernant l’utilisation de cette nouvelle plateforme. La BCT et les banques partenaires travaillent activement à fournir des réponses et à accompagner les usagers pour une adoption optimale de cet outil digital.

TuniChèque vise à moderniser le secteur bancaire, réduire l’usage du numéraire et promouvoir l’inclusion financière, notamment pour les petites et moyennes entreprises ainsi que les particuliers ayant un accès limité aux services bancaires classiques.