Le Président de la République, Kais Saied, a reçu, hier, au Palais de Carthage, Birame Diop, ministre des Forces armées sénégalaises, en sa qualité d’envoyé spécial, porteur d’un message écrit adressé au Chef de l’État par Bassirou Diomaye Faye, président du Sénégal.
Le Président de la République a rappelé, au début de l’entretien, rapporté par la page Facebbok de la Présidence de la République, les relations fraternelles historiques particulières qui unissent la Tunisie et le Sénégal, notamment depuis l’établissement des relations diplomatiques en 1961.
Il a salué le niveau de coopération existant dans divers domaines et exprimé son aspiration à renforcer davantage ces relations à l’avenir, grâce aux ressources humaines et naturelles dont disposent les deux pays, qui pourraient contribuer à élever le niveau de coopération et à atteindre une complémentarité souhaitée, que ce soit sur le plan bilatéral ou dans le cadre des institutions de l’Union africaine, en particulier celles financières, pour impulser le développement sur le continent africain.
Le Chef de l’État a souligné que la Tunisie, fière de son appartenance africaine, croit fermement que l’Afrique appartient aux Africains et qu’il est temps d’adopter une approche nouvelle et innovante qui renforce la solidarité, la coopération et l’intégration entre les pays du continent.
Cette approche doit répondre aux aspirations de ses peuples en matière de développement, de croissance et de prospérité, en s’appuyant principalement sur les ressources propres de l’Afrique, les capacités de ses fils et ses institutions de financement. Il a réaffirmé la disponibilité constante de la Tunisie à coopérer avec ses frères africains et sa volonté de s’ouvrir à toute initiative susceptible de développer davantage les mécanismes de coopération existants, afin d’assurer un avenir meilleur aux générations actuelles et futures.
Le Président de la République a également souligné que l’Afrique, riche de toutes sortes de ressources, doit désormais permettre à ses peuples d’en bénéficier en priorité, après des siècles marqués par des guerres, des famines, des migrations forcées et la traite des êtres humains.
Il a insisté sur la nécessité pour les pays africains de dépasser les douleurs du passé afin de construire un avenir plus radieux pour leurs peuples, en travaillant sans relâche pour réduire les énormes écarts de développement dans le monde.
Le Président a également appelé à s’engager dans une lutte pour l’instauration d’un nouvel ordre humain, plus juste et équitable, et à prendre l’initiative de transformer la réalité du continent africain pour le mieux, malgré les énormes défis communs auxquels font face les pays africains dans divers domaines, notamment dans les secteurs essentiels tels que la santé, l’éducation et le transport.
A cela s’ajoutent d’autres défis liés au terrorisme, à la migration irrégulière et aux changements climatiques, afin que les Africains puissent vivre dans leurs patries, en paix et en sécurité, jouissant de tous leurs droits.