Dans un reportage, publié lundi 2 décembre, Reuters met en lumière une histoire remarquable de résilience agricole où deux agriculteurs transforment les défis du changement climatique en opportunité économique.
L’agence internationale s’intéresse de près à l’initiative de Faiza Hamdaoui, ancienne professionnelle administrative devenue agricultrice, et de Mouhamed Dhia Al-Din, expert algérien en safran, qui ont introduit avec succès la culture du safran en Tunisie.
Dans les champs ensoleillés de la Manouba, Faiza Hamdaoui et Mouhamed Dhia Al-Din ont transformé un défi climatique en opportunité agricole. Après avoir quitté sa carrière administrative en 2000, Hamdaoui cherchait des solutions face aux sécheresses qui frappent la Tunisie.
Leur solution ? Le safran, surnommé « l’Or Rouge » pour sa valeur et sa couleur écarlate. Une collaboration née de l’expertise de Dhia Al-Din, producteur algérien qui a expérimenté avec succès cette culture peu gourmande en eau.
Ils en sont désormais à leur quatrième année de culture réussie. Depuis quatre ans, ils cultivent méticuleusement ces précieux stigmates, récoltés en octobre après une plantation en août. Leur objectif dépasse la production : ils veulent démontrer qu’une agriculture innovante peut prospérer malgré le changement climatique.
Alors que la Tunisie fait face à une crise financière, leur projet représente plus qu’un simple succès personnel. C’est une lueur d’espoir pour l’agriculture tunisienne, avec des perspectives d’expansion et d’exportation qui pourraient réinventer les pratiques agricoles traditionnelles.