Au 29e jour du conflit entre le Hamas et Israël, au moins 9488 personnes ont perdu la vie dans la Bande de Gaza, affirme ce samedi 4 novembre, le Hamas.
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé samedi que 9488 personnes, dont 3900 enfants, avaient été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre avec Israël.
Selon le ministère, 2509 femmes figurent aussi parmi ces martyrs recensés depuis le 7 octobre. Ce dernier a également annoncé samedi que 12 personnes ont été tuées dans un bombardement israélien ayant touché une école de l’ONU où s’abritent des déplacés, dans un camp de réfugiés du nord de la bande de Gaza.
Par ailleurs, Israël a rejeté l’idée de « pauses humanitaires » réclamées par les États-Unis dans la bande de Gaza. Après sa rencontre avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken, vendredi à Tel-Aviv, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté l’idée d' »une trêve temporaire » sans libération des otages aux mains du Hamas, au nombre d’au moins 240.
D’autre part, l’armée israélienne a admis avoir frappé une ambulance devant le principal hôpital de Gaza, al-Chifa, car le véhicule transportait, selon elle, des membres du Hamas.
Cette affirmation a été démentie par le Hamas. Selon le ministère de la Santé du Hamas et le Croissant-Rouge palestinien, la frappe a fait 15 morts et 60 blessés, dont des civils devant l’entrée de l’hôpital.