Retrouver les annonces publicitaires des hôtels du début du vingtième siècle est un régal en soi.
Les tournures de phrases, les produits mis en avant, les photographies devenues désuètes se conjuguent pour donner des impressions ayant subi le poids des ans.
Toutefois, ces documents sont prĂ©cieux pour la mĂ©moire collective. Ils constituent une mine d’informations et nous permettent de retrouver des Ă©tablissements disparus ou oubliĂ©s, les noms de leurs responsables et, parfois, les numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone ainsi que les adresses dĂ©sormais sans adresse car les rues ont changĂ© de noms et les villes d’identitĂ©.
En parcourant ces images d’hier, le regard s’attarde aussi sur les dĂ©tails et l’esprit retrouve des bribes d’images: le seuil monumental du Tunisia Palace, la silhouette discrète du Salammbo, les traces tĂ©nues de l’hĂ´tel Amilcar, celles de l’hĂ´tel de la Gare et d’autres Ă©tablissements Ă Tunis, Kairouan, Gabès et Tozeur.
Toutes ces images d’antan font renaĂ®tre la nostalgie d’autres manières de voyager et aussi revivre la mĂ©moire des premiers pas du tourisme moderne en Tunisie.
Toutes ces images, nous les devons Ă la vigilance mĂ©ticuleuse d’un grand universitaire, le professeur Mohamed Hamdane, un spĂ©cialiste des mĂ©dias, auteur de nombreux ouvrages.
Qu’il soit saluĂ© pour ses efforts et remerciĂ© de nous faire dĂ©couvrir des pans entiers de notre histoire.
Au fil des images, c’est un voyage dans le temps et l’espace que nous vous proposons pour cette chronique.

