Longtemps, l’Ă©cole de danse Tramoni-Caparros a formĂ© des gĂ©nĂ©rations de danseuses classiques dans les studios de la rue Mokhtar Attia (ex-Nahas Pacha).
Chaque année, le Théâtre municipal de la capitale accueillait les nouvelles pousses et les graines de danseuses lors de mémorables soirées qui réunissaient un public complice.
Tramoni-Caparros était alors, avec Debolska-Foutline, la seule école de danse de renom dans la capitale et, pendant des générations, le lieu cardinal de ces apprentissages classiques.
Sous l’œil vigilant des formateurs, les jeunes pratiquaient entrechats, sauts de rivière et pointes, dans une ambiance de ferveur.
Dans les annĂ©es 1990, l’Ă©cole s’installera Ă La Marsa et, parallèlement, gardera ses locaux historiques Ă Tunis.
Une longue carrière vouĂ©e Ă la danse classique s’achevait alors pour le couple Caparros et la « mamy » tutĂ©laire qui ont tant donnĂ© Ă la danse en Tunisie.
Aujourd’hui que les initiatives dans ce domaine se multiplient avec la montĂ©e de nouveaux talents et une nouvelle gĂ©nĂ©ration de chorĂ©graphes, il est temps de rendre l’hommage qu’ils mĂ©ritent amplement aux Caparros.
Pourquoi en effet ne pas saluer leur parcours et leur offrir notre reconnaissance lors des Journées de la Danse qui seront organisées en mai prochain ?
En attendant une initiative en ce sens, retrouvons grâce à ces photographies un couple mythique qui a tant fait pour la danse en Tunisie.
