Personne n’a jamais oubliĂ© le grand Mohieddine Habita ! Son style chaloupĂ©, ses appels de balle et ses dribbles dĂ©routants sont restĂ©s dans toutes les mĂ©moires.
C’est Ă l’âge de 17 ans que Hmid Dhib, alors entraineur du Club Olympique des Transports (COT), le lancera dans le bain.
C’Ă©tait en 1970 et Mohieddine poursuivra sa carrière pendant dix-sept ans Ă©talant sa classe sur les stades tunisiens et Ă©trangers.
Son image est insĂ©parable du COT des Chabouh, Chaatani et autres Farouk et Jlassi qui avaient damĂ© le pion aux grands du championnat lors d’une dĂ©cennie mĂ©morable.
Avec Mohieddine, le COT Ă©tait parvenu, deux annĂ©es successives, Ă terminer le championnat Ă la troisième place. C’Ă©tait en 1971 puis en 1972, deux annĂ©es durant lesquelles la perle noire du COT figurera au tableau des meilleurs buteurs du championnat.
Mohieddine poursuivra sa carrière de buteur redoutable, Ă l’image des grands attaquants de son Ă©poque, les Moncef Ouada, Ezzeddine Chakroun, Abdesslem Adhouma et Moncef Khouini.
A ses dĂ©buts internationaux contre l’Egypte en 1973, la presse Ă©gyptienne allait lui donner un surnom qui ne le quittera plus jamais. La lĂ©gende du « PelĂ© arabe » venait de naĂ®tre.
D’exploit en exploit, Mohieddine devindra un repère pour le COT et l’Ă©quipe nationale avant d’aller jouer au Golfe.
A 34 ans, ce joueur inoubliable, Ă la longĂ©vitĂ© sportive exceptionnelle, finit par raccrocher les crampons tout en continuant Ă soutenir le COT de ses premières et Ă©ternelles amours…
