Tunis | Le député Mongi Rahoui, du Front Populaire, est intervenu, ce mardi 10 mars, dans le cadre des Journées de l’OCDE en Tunisie (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) « Réformes à l’appui de la compétitivité, la croissance inclusive, l’emploi et la bonne gouvernance ».
Lors de son intervention M. Rahoui a rappelé le travail effectué entre l’OCDE et le ministère des Finances tunisien, notamment sur la question de la transparence, de l’implication du citoyen dans le cycle budgétaire et de la mise en place d’un système budgétaire efficace.
Au niveau fiscal, plusieurs autres questions sont à débattre, a-t-il souligné, entre autres en ce qui concerne l’ensemble des activités productrices de biens et services qui échappent au regard ou à la régulation de l’État.
Selon le député, l’inclusion de l’économie informelle dans un « circuit réglementé » est une nécessité
[pull_quote_center] »Je pense qu’il y a une entente générale (au niveau politique) sur le système informel qu’il faut le faire inclure dans le circuit réglementé et organisé et donc l’inclure dans le filet fiscal réglementé. »[/pull_quote_center]
Il a aussi ajouté qu’il est nécessaire d’entreprendre en Tunisie une mise en place de structures spécialisées pour la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale et la délinquance financière.