Dans un article paru ce dimanche 15 févier dans le quotidien La Presse, des « destouiens » ont annoncé la prochaine création du Front Destourien.
Indignés de leur écartement des centres de décision au sein du gouvernement d’Essid, notamment de la part du parti Nidaa Tounes, alors qu’ils ont fait partie de son comité de soutien électoral, ils annoncent la formation d’un front afin de « rassembler la grande famille destourienne », selon les dires des initiateurs de ce projet.
Tarek Ben M’barek, l’un de ses membres, se rappelle de l’amer échec électoral des RCDistes rebaptisés « destouriens », écartés à nouveau par Essebsi, après avoir utilisé leur « machine ».
[quote_box_center]Certes, les destouriens ont essuyé un échec cuisant lors des législatives, mais ils ont démontré qu’ils sont toujours présents sur la scène nationale lorsqu’ils se sont mobilisés pour assurer le succès de Béji Caid Essebsi lors du premier et du second tour de l’élection présidentielle, quand notre machine a fait ce qu’il fallait pour que le candidat des modernistes s’installe au palais de Carthage.[/quote_box_center]
Composition
Neuf partis dits « destouriens » sont concernés par ce front pour « organiser une conférence nationale destourienne « .
Al Moubadra, présidé par Kamel Morjane
Le Mouvement Destourien, dirigé par Hamed Karoui
Al Liqaa Al Doustouri, présidé par Sami Chabrak
Le Parti Libéral Déstourien, présidé par Fayçal Triki
Le Parti du Néo Destourien, présidé par Ahmed Mansour
Al Ahrar Al Doustourioune, présidé par Taoufik Ben Khouda
Al Mostaqbil, présidé par Sahbi Basli
Parti de l’Unité et de la Réforme, présidé par Taoufik Bouafia
Parti de la Liberté pour la Justice et le Développement, dirigé par Hatem Yahiaoui.
Nawel BIZID