Certains de nos concitoyens ont passé, samedi dernier, la frontière tuniso-algérienne, près de la région algérienne de « Omm Ali », se trouvant au niveau de Feriana (gouvernorat de Kasserine). D’après cette information, surréaliste, publiée par le quotidien algérien, Echourouk, ils étaient près d’une centaine.
D’âges variés, ces personnes se sont plaintes de la difficulté de la vie en Tunisie malgré les promesses que leur ont faites les autorités tunisiennes après le 14 janvier, a ajouté la même source.
Ce fait rappelle l’histoire des 55 familles de la région de Kasserine, qui, en 2009, fuyant « l’enfer tunisien sous Ben Ali », avaient été accueillies par les Algériens, a précisé le quotidien algérien.
Malgré les efforts des autorités algériennes pour convaincre ces « réfugiés » de retourner en Tunisie, rien n’y a fait. Nos compatriotes sont restés impassibles, précisant qu’ils ne reviendraient ici que lorsque leur situation se sera améliorée.
Craignant une arrivée massive d’autres Tunisiens, les gardes algériens se sont déployés sur toute la frontière au niveau de la région de « Omm Ali ».
A l’heure où les grandes forces politiques du pays se déchirent encore pour l’attribution des portefeuilles ministériels, les jeunes manifestent, à Gafsa et Kasserine, pour l’emploi et des familles trouvent « refuge »… en Algérie.