La mobilisation des professeurs, étudiants, médecins, stagiaires, etc. a été forte, aujourd’hui, au ministère de la Santé publique pour dénoncer la loi de « service obligatoire » qui oblige désormais les médecins à passer trois ans dans les régions intérieures.
Une grève qui s’est vite transformée en un mouvement de protestation teinté de colère après l’agression du professeur Chokri Kaddour, Chef de Service d’anesthésie Réanimation à l’Institut de neurochirurgie.
En conséquence à cette agression, les médecins ont décidé de durcir leur mobilisation et d’interrompre toute activité tout en exigeant les excuses du ministre de la Santé publique Abdeltif Mekki. Cela va s’illustrer par la suspension de tous les examens et stages jusqu’à l’annulation de la loi controversée.
Abdeltif Mekki fera-t-il marche arrière ? Quoi qu’il en soit, les médecins n’ont pas l’intention de céder au bras de fer qu’ils ont engagé comme l’illustrent les slogans scandés aujourd’hui en exigeant la «tête» du ministre.
Une grève de 5 jours qui n’en est qu’à sa première étape et la tension risque bien de grimper d’ici le 7 janvier 2014.