L’ONG Reporters sans frontières (RSF) exige dans un communiqué publié hier vendredi 19 septembre la « libération immédiate » des journalistes tunisiens Sofiene Chourabi et Nadhir Ktari, détenus en otage en Libye depuis le 8 septembre 2014.
« Les autorités et tous les acteurs du processus transitionnel en Libye doivent tout mettre en oeuvre pour leur permettre de rentrer sains et saufs en Tunisie », demande Olivia Gré, responsable du bureau de RSF en Tunisie, qui exhorte également les autorités tunisiennes à « appuyer la médiation mise en place afin d’accélérer la libération des deux hommes ».
« Le lot quotidien des acteurs de l’information en Libye »
RSF rejoint ainsi le comité de soutien aux deux journalistes lancé le 18 septembre par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et le Centre de Tunis pour la liberté de la presse (CTLP).
« La disparition de Sofiene Chourabi et Nadhir Ktari est malheureusement le lot quotidien des acteurs de l’information en Libye depuis que le pays est plongé dans un véritable chaos sécuritaire », rappelle Barbara Néault, responsable du bureau de RSF en Libye.