L’annonce de la fermeture de la Faculté de Droit et des Sciences Politiques de Sousse a suscité une grande agitation au sein du corps enseignant et des étudiants de l’institution.
En effet, dans un communiqué rendu public sur la page Facebook officielle de la Faculté, le doyen de cet établissement universitaire annonce sa fermeture et ce après des faits de violence.
Dans une déclaration à l’agence TAP, le doyen affirme avoir demandé à tous les étudiants d’évacuer la faculté afin de préserver leur sécurité et celles des professeurs et du personnel administratif.
Il a notamment dénoncé l’escalade de violence et la détérioration de la situation au sein de la faculté et ce pour des « raisons futiles ». « Certains d’entre eux sont allés jusqu’à fermer les salles et empêcher les professeurs d’assurer leurs cours et de passer les examens » a-t-il dit.
La version des étudiants
Le représentant des étudiants, de l’Union Générale des Etudiants Tunisiens, auprès du conseil scientifique, Mohamed Ali Slama a démenti, ce vendredi 13 avril, les informations relayées par le doyen de la faculté. Selon lui, la décision prise par l’administration est dangereuse, unilatérale et arbitraire.
Dans une déclaration accordée à Mosaique fm, Slama a indiqué que les étudiants effectuent, depuis le 14 mars, une grève générale suite à la retenue des notes et des résultats et au boycott de l’encadrement des étudiants. « Il y a des étudiants qui sont en grève de la faim depuis 4 jours », a-t-il insisté.
