Selon les déclarations du secrétaire général de la fédération générale de l’enseignement secondaire, Lassaad Yaacoubi faites ce mercredi 8 août, il faut s’attendre à une année scolaire 2018/19 difficile et perturbée.
En effet, Yaacoubi a fait état d’un absence d’accords sérieux au profit des enseignants, en dépit du démarrage des négociations depuis le 30 novembre dernier.
« La prochaine année scolaire s’annone difficile et connaîtra, probablement, plusieurs mouvements de protestation » a-t-il estimé au terme des travaux de la conférence nationale d’évaluation tenue à Hammamet durant trois jours, rapporte l’agence TAP. L’école souffre de plusieurs lacunes, à savoir le manque d’enseignants et la dégradation de l’infrastructure, a-t-il signalé.
Les revendications des enseignants portent notamment sur l’amélioration de la situation financière mais ils ont également appelé à assurer un entretien de plusieurs établissements scolaires dont l’infrastructure est fortement délabrée, a-t-il rappelé.
La question de la retraite qui préoccupe les enseignants depuis des années figure aussi parmi ces revendications, selon Yaacoubi.
Le responsable syndical a évoqué, dans ce cadre, l’importance de l’accord conclu concernant l’horaire scolaire, qui s’inscrit, a-t-il dit, dans le cadre de la réforme du système de l’éducation.
Alors estimations ou menaces ? Yaacoubi est, en tout cas, pret à poursuivre sa « lutte ».