Huit ans après la révolution tunisienne et malgré les discours ambiants, 80% des investissements directs étrangers (IDE) continuent à se concentrer sur la capitale et quelques régions côtières.
En effet, la capitale concentre 50% des IDE, notamment dans les gouvernorats de Ben Arous et Tunis. Pour sa part, le nord-est du pays, entre Bizerte, Nabeul et gouvernorats du Sahel attire 30% de ces investissements.
Ces disparités régionales révèlent un déséquilibre flagrant puisque moins d’une dizaine de gouvernorats profitent de cette manne.
Les questions d’infrastructure et de manque d’initiatives sont pour beaucoup à l’origine de cette désaffection pour l’ouest et le sud du pays.