Le ministre des Affaires locales et de l’Environnement, Mokhtar Hammami, a confirmé qu’il y a environ 5800 anciens bâtiments délaissés à travers la République, dont 30% sont menacés d’effondrement et représentent un danger. Une centaine de ces bâtiments se trouvent dans la municipalité de Tunis, a-t-il ajouté, appelant à accélérer l’examen de leur situation.
Lors de son audition par la commission parlementaire de l’industrie, des ressources naturelles, des infrastructures et de l’environnement, Hammami a expliqué que le projet de loi portant sur les bâtiments en risque d’effondrement n’est pas applicable dans sa forme actuelle et ses dispositions ne sont pas compatibles avec le journal des communautés locales.
Ce projet de loi stipule que les dépenses de la démolition de ces bâtiments et l’hébergement de leurs résidents font partie des responsabilités des municipalités qui, selon ses dires, ne sont pas en mesure de faire ceci compte tenu de leurs capacités financières limitées.
Le responsable a suggéré qu’une commission mixte soit créée entre le ministère de l’environnement et le ministère de l’équipement pour reformuler le projet de loi, de manière à ce que des fonds et des ressources financières et humaines soient à la disposition des municipalités qui font face à ce problème.
