Les statistiques dévoilées par la direction générale des forêts sont alarmantes. Le nombre d’incendies enregistrés en 2020 dépasse celui enregistré entre 2011 et 2019.
Durant les huit premiers mois de cette année, 438 incendies ont été recensés ayant ravagé 1958 ha de forets, contre 280 incendies entre 2011 et 2019.
On affirme également que le nombre de ces incendies s’est accéléré notamment à partir du 22 juillet dernier.
Le président de la République Kaïs Saïed avait effectué, mercredi 5 août, une visite à Amdoun dans le gouvernorat de Béja où il a inspecté les dégâts causés par l’incendie qui s’est déclenché il y a quelques jours à Djebel Amdoun et a ravagé plus de 820 ha de superficies forestières.
Saied a qualifié l’incendie d’acte criminel, insistant sur l’importance de traduire en justice les commanditaires de cet acte. « Les incendies dans les forêts sont des actes criminels orchestrés à des fins connues », a-t-il poursuivi.
Le directeur général de la direction des forêts Mohamed Boufaroua avait qualifié ces incendies de « crimes contre la nature », laissant présager que leur origine serait criminelle. En effet, Selon lui il s’agirait « d’actes prémédités », ajoutant que « les suspects sont en garde à vue. »
Il a dans ce sens promis « Les peines les plus lourdes » aux criminels qui s’avéreront responsables de ces actes.
En Tunisie, en vertu de l’article 307 du Code pénal, quiconque allume intentionnellement du feu dans des forêts sera emprisonné pendant 12 ans.