Dans un communiqué rendu public hier mardi 6 octobre, le ministère de la Femme, de la famille et des Séniors a annoncé avoir octroyé des aides financières à la famille de Farah, enfant décédée suite à une chute dans une bouche d’égout ouverte dimanche 4 octobre à Bhar Lazreg, à la Marsa.
La ministre de la Femme s’est rendue dans le domicile de la défunte pour présenter ses condoléances, mais aussi pour octroyer ces aides à cette famille. Toujours selon ce même communiqué, le ministère a décidé de prendre en charge les frais d’un an de loyer du domicile de cette famille, promettant aussi d’aider ses deux sœurs diplômées pour lancer un projet.
Après 48 heures de recherches, le cadavre de Farah a enfin été retrouvé. Alors qu’elle était tombée dans une bouche d’égout ouverte dimanche 4 octobre à Bhar Lazreg, son corps a été retrouvé ce mardi 6 octobre 2020 à deux km de l’endroit où l’enfant était tombé, dans la station d’épuration de la région. Cette affaire a provoqué un tollé au sein de l’opinion publique.
Le délégué général à la protection de l’enfance, Mehyar Hammadi, a d’ailleurs imputé cette mort à ses parents. Dans une déclaration à l’agence TAP, ce mardi 6 octobre, il a indiqué que « la mort de la petite Farah à la suite de sa chute dans une bouche d’égout à Bhar lazreg est un tragique accident », estimant que « la responsabilité revient aux parents qui pratiquent une exploitation économique sur leurs enfants en les incitant à s’engager dans un travail à risque ».
Rappelons que le parquet du tribunal de première instance de Tunis a ordonné l’ouverture d’une enquête pour découvrir les circonstances du décès de la fillette.