Sport, sciences et affaires, la semaine dernière a été marquée par les exploits de trois femmes tunisiennes qui ont croqué, chacune dans son domaine, le monde à pleines dents.
Ons Jabeur, alias la ministre du bonheur, a remporté, hier, le tournoi de Berlin, bénéficiant de l'abandon de Belinda Bencic en finale, alors qu'elle menait 6-3, 2-1.
Il s’agit de son deuxième titre de la saison, après le WTA 1000 de Madrid, et le deuxième de sa carrière sur gazon, après le WTA 250 de Birmingham l'an passé.
Grâce à cette victoire, la tenniswoman tunisienne a intégré le top 3 du classement mondial WTA, derrière la Polonaise Iga Swiatek et l'Estonienne Anett Kontaveit, soit le meilleur classement de sa carrière et le meilleur classement africain et arabe de l’histoire.
De son côté, Aya Abid, une étudiante tunisienne vient d’intégrer l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), dans ses services de recherche, en tant que stagiaire.
Une information qui semble banale, mais la jeune étudiante de 22 ans, fait partie d’une petite équipe d’une trentaine d’étudiants du monde entier qui effectueront leur stage au sein de cette prestigieuse institution de recherche.
Quant à Sonia Feki, une femme d’affaire tunisienne, détentrice de la marque Habiba Jewellery, elle a, elle aussi, fait parler d’elle.
En effet, sa marque commence à s’exporter en Afrique et est devenue la première marque tunisienne de bijoux artisanaux à créer sa franchise en Afrique. L’aventure a débuté en Egypte et commence à envahir le continent africain.
En une semaine, trois femmes tunisiennes ont, chacune dans son secteur, brillé à l’échelle internationale. Une preuve de plus, pour ceux et celles qui en doutent encore, que la Tunisie se conjugue désormais au féminin.
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