La corruption a pris beaucoup d'ampleur en Tunisie, comme l'a confirmé, ce vendredi 5 mars 2021, le président de l’instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), Imed Boukhris.
En marge de la journée nationale du dénonciateur de la corruption, Imed Boukhris a fait savoir que la dénonciation de la corruption est devenue problématique en Tunisie. Selon lui, plus de 859 demandes de protection sont parvenues à l'INLUCC de la part de lanceurs d'alertes.
Ces dénonciateurs de corruption doivent être soutenus et protégés contre les parties qui les harcèlent et contre d'éventuelles représailles, a-t-il laissé entendre, révélant que l'INLUCC avait émis jusque-là 182 décisions pour protéger les dénonciateurs.
Il a notamment appelé à la révision de la loi sur la protection des lanceurs d'alerte.
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