Dr. Faouzi Charfi secrétaire général de l'Union des médecins spécialistes libéraux (UMSL) a épinglé les autorités concernant leur gestion de la crise sanitaire.
Evoquant la décision du port obligatoire du masque, Faouzi Charfi a affirmé qu'un manque est actuellement enregistré au niveau de ces équipements et que leur prix est assez élevé.
"Certains Tunisiens ne peuvent pas s'offrir ces équipements vendus à des prix assez chers", a-t-il expliqué sur Al Wattania, appelant les autorités à s'activer pour assurer des quantités suffisantes de masques et pour les subventionner.
Il a appelé en effet les autorités à assurer ces masques avant de penser à sanctionner les personnes qui ne les portent pas en fixant des amendes.
A en croire le directeur général de la santé au ministère de la Santé, Faycel Ben Salah seulement 40% des Tunisiens ont porté des masques durant le mois d’octobre.
Lors d’une conférence de presse tenue, mercredi 14 octobre 2020, le responsable a indiqué que ce chiffre résulte d’une étude réalisée par le ministère auprès d’un échantillon de 1000 citoyens.
Le chef du gouvernement a exhorté les gouverneurs à assumer leur responsabilité dans la prise des mesures nécessaires, affirmant qu’ils ont toute latitude et les pouvoirs les habilitant à intervenir en urgence pour freiner la propagation du virus.
La loi est ainsi appliquée conformément à la décision ministérielle publiée dans le JORT et imposant le port obligatoire de masques de protection selon le décret n°9 et l’article 312 du code pénal.
Les yeux sont donc rivés sur les six gouvernorats et 26 délégations, classés zones à haut risque de propagation du virus où chaque contrevenant risque désormais de se faire épingler par une amende de 60 dinars.
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