Hier, Noureddine Bhiri, président du bloc parlementaire d’Ennahdha a accusé un parti politique faisant partie de la coalition gouvernementale d’inciter les citoyens à affronter les forces de l’ordre à Tataouine tout en indiquant avoir alerté Elyes Fakhfakh.
Aujourd'hui, mardi 23 juin 2020, sa collègue, la députée Yamina Zoghlami l'a contredit. Dans une déclaration accordée à la radio Shems fm, elle a écarté l'éventualité d'une implication d’un parti politique dans ses protestations, manifestations et heurts et surtout l'éventalité qu’un parti politique serait en train d’inciter les citoyens à affronter les forces de l’ordre.
Dans les deux cas, il y a de quoi s'étonner dans la mesure où on se demande désormais qui croire : le président du bloc démocratique du premier parti politique du pays ou un de ses députés ?
S'agissant de Noureddine Bhiri, il a appelé à l'ouverture d'une enquête pour déterminer les circonstances de ces heurts. S'agissant de Yamina Zoghlami, elle a évoqué le fait que les protestataires n’ont même pas répondu à la grève générale décrétée par l’UGTT.
Qui croire ?