Tant d'édifices ont été sacrifiés au pic des démolisseurs, selon une logique des plus discutables.
Parmi ces victimes, les casinos du Grand Tunis ont payé le prix lourd et ont cédé le pas à des projets immobiliers. C'est le cas du Casino de Tunis qui se trouvait sur l'avenue Bourguiba. C'est aussi le cas des casinos de la Goulette et aussi du Kram.
Seuls le casino du Belvédère et celui de Hammam-lif ont échappé à cette hécatombe. Quant au casino de la Goulette, il a survécu jusqu'aux années soixante puis vivoté jusqu'aux années quatre-vingt.
Il a ensuite été démoli pour laisser la place à un immeuble de rapport. Pourtant, son architecture néo-mauresque aurait pu plaider pour son sauvetage et sa restauration.
Dommage pour tous ces bijoux disparus, ces témoins d'une époque révolue.