La Tunisie a reçu 10 milliards d'euros de l'UE depuis 2011 en dons et en prêts

La Tunisie a reçu 10 milliards d'euros de l'UE depuis 2011 en dons et en prêts
National
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L'Ambassadeur de l'Union Européenne en Tunisie, Patrice Bergamini, était l'invité de la radio Mosaique fm, ce lundi 21 octobre 2019, où il a abordé plusieurs questions d'actualité. Patrice Bergamini a d'abord abordé la question des élections présidentielle et législatives, indiquant que les deux scrutins se sont bien passés. Il a d'ailleurs tenu à souligner à sa manière les progrès réalisés par "cette jeune démocratie qui avance et respecte les règles du jeu". Mais le plus important, selon lui, c'est la période post-électorale. En d'autres termes, il a fait savoir que l'étape la plus urgente est celle de "la formation du prochain gouvernement. Une étape très attendue par les partenaires de la Tunisie et l'Europe", a-t-il dit. Concernant les relations entre l'Union européenne et la Tunisie, Mr. Bergamini a tenu à apporter plusieurs précisions afin d'éclairer l'opinion publique. Il a révélé que la Tunisie avait reçu 10 milliards d'euros de l'UE depuis 2011 en dons et en prêts. "Le point en commun entre soutien, aide, encouragement et ingérence ou interférence est toujours délicat mais au delà de cet équilibre fondamental, il existe un élément simple à retenir est que la Tunisie a reçu de la part des Européens depuis 2011, 10 milliards d'euros, en dons et en prêts". Et d'ajouter que la Tunisie avait reçu de la part des bailleurs de fonds plus que ce qu'on lui avait promis. Réaffirmant son soutien inconditionnel à la Tunisie, il a relevé la nécessité de réaliser une transition économique afin de pouvoir réussir sa transition politique. Concernant l'Accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA), Patrice Bergamini tenu à préciser que cet accord n'existe pas encore dans la mesure où les autorités tunisiennes ont suspendu les négociations même si, selon lui, cet accord a pour but d'aider au décollage de l'économie tunisienne. "C'est la Tunisie qui fixera les secteurs, le rythme d'ouverture et de fermeture", a-t-il lancé pour rassurer un tant soit peu ceux qui ont peur de l'ALECA.



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