C'est l'avant-dernier des beys husseinites et son décès en exil remonte au 1er septembre 1948. Il y a plus de soixante-dix ans, ce bey populaire avait été destitué par les autorités du Protectorat puis exilé en Algérie et ensuite à Pau en France où il décédera.
La mémoire de Moncef Bey reste des plus vives et tout un peuple se souvient encore de ses funérailles gigantesques au Djellaz, le 3 septembre 1948. Celui qu'on surnommait le bey du peuple repose depuis auprès de son peuple et demeure l'un des symboles du mouvement national.
Une pensée à la mémoire de Moncef Bey s'impose aujourd'hui et devrait englober tous les husseinites qui jusqu'à la République et depuis le dix-huitième siècle, ont écrit un pan important de la modernité tunisienne.