Tunisie : Un réseau planifiait de "faire chuter" le ministère de l’Intérieur

Tunisie : Un réseau planifiait de "faire chuter" le ministère de l’Intérieur
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Le syndicat de la sécurité républicaine a envoyé un message aux trois présidences, à un certain nombre d’institutions de l’Etat et des composantes de la société civile, dans lequel il annonce la découverte d'un réseau au sein des appareils de l’Etat "qui tentait de faire chuter le ministère de l’intérieur, provoquer une scission et envenimer les relations entre le pouvoir judiciaire et les corps de sécurité afin de semer la sédition et servir les intérêts du terrorisme, de manière à menacer les fondements du régime républicain démocratique". "Ce réseau exerce des pressions sur le ministre de l’intérieur Lotfi Brahem et l’institution sécuritaire", note la lettre du syndicat, relayée par l'agence TAP, qui demande aux trois présidences, aux membres de l’ARP, à l’UGTT, aux ministres de la défense et de l’intérieur ainsi qu’au conseil supérieur de la magistrature et à toutes les organisations et associations de droit de l’homme "de traduire en justice tous ceux qui ont été cités dans l’enquête d’investigation menée par le syndicat". Le syndicat a estimé qu'il importe de libérer le ministère de l’intérieur des décisions et décrets qui freinent l’action sécuritaire et de mettre fin à la mainmise des partis dans les désignations. "Les événements du tribunal de Ben Arous survenus le 26 février dernier ne sont qu’un piège pernicieux pour envenimer les relations entre le pouvoir judiciaire et les corps de sécurité afin faire chuter le ministre de l’intérieur et aboutir à la destitution des responsables qu’il avait nommés à la tête de l’institution sécuritaire", ajoute le syndicat, qui a pointé du doigt certains responsables et syndicalistes ” dirigeant un lobby qui menace la sécurité du pays et porte atteinte au moral des hommes de sécurité”.



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