Les arrestations "arbitraires" inquiètent la coordination des mouvements sociaux

Les arrestations "arbitraires" inquiètent la coordination des mouvements sociaux
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La coordination nationale des mouvements sociaux a mis en garde, hier mardi 16 janvier, contre la campagne d’arrestations qui a visé des jeunes de différentes tranches d’âge, suite aux récents mouvements sociaux, qualifiant ces arrestations d'"arbitraires". [quote_box_center]"Le principe de lutte contre l’impunité ne doit pas seulement impliquer ceux qui ont participé aux actes de vandalisme mais aussi à tous les corrompus, les voleurs de l’argent public et les évadés fiscaux", a ajouté la coordination dans un communiqué.[/quote_box_center] Elle a, dans le même sens, appelé les avocats à se porter volontaires pour défendre ces jeunes dont la plupart, selon elle, appartiennent à la classe démunie. La coordination a, également, appelé les organisations de défense des droits de l’Homme à contrôler les dépassements qui peuvent survenir lors des comparutions devant la justice.
Amnesty s'inquiète
Amnesty International a déclaré le 12 janvier que « les forces tunisiennes de sécurité ne doivent pas employer une force excessive et doivent cesser de recourir à des manœuvres d’intimidation contre les manifestants pacifiques ». Amnesty a rappelé que lorsque des membres du mouvement Fech Nestanew ont défilé de manière pacifique dans le centre de Tunis le 8 janvier afin de demander la libération de militants se trouvant en détention, les forces de sécurité ont utilisé des matraques pour disperser leur groupe. La police a arrêté au moins 15 des militants et coordonnateurs de ce groupe, leur reprochant notamment d’avoir écrit des slogans sur des murs et distribué des tracts appelant à manifester, a rappelé l'ONG. « Ces arrestations ressemblent à des actes d’intimidation. Les autorités tunisiennes prennent pour cibles des personnes ayant simplement exercé de manière pacifique leur droit à la liberté d’expression et de réunion », a déclaré Heba Morayef, directrice régionale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Amnesty International.



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