L'auteur tunisien Chokri Mabkhout remporte le prix International du roman arabe

L'auteur tunisien Chokri Mabkhout remporte le prix International du roman arabe
Culture
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Le romancier tunisien Chokri Mabkhout a remporté ce mercredi 6 mai, le prix International du roman arabe "Booker 2015" pour son roman "Ettalyeni" (l'Italien).
Le roman "Ettalyeni" marque la Tunisie au Booker
Il s'agit du premier Tunisien à gagner ce prix depuis sa création en 2007. Lors d'une cérémonie organisée à cette occasion à Abu Dhabi aux Emirats arabes unis, Chokri Mabkhout a obtenu la somme de 50.000 dollars (environ 120.000 dinars) ainsi qu'une traduction de son œuvre en anglais. Le roman "Ettalyeni" édité chez "Dar Altanweer" a été choisi parmi 180 œuvres, considérées comme les meilleurs romans des douze derniers mois, de 15 pays arabes. Choukri Mabkhout relate à travers son roman "Ettalyeni" les événements qui ont suivi la révolution du printemps arabe, ainsi que la période de transition de la Tunisie de l'époque de Bourguiba jusqu'à celle de Ben Ali lors du coup d'Etat de 1987. L'auteur tunisien souhaitait voir "son roman marquer le nom de la Tunisie dans le registre des lauréats du prix Booker".
Chokri Mabkhout, seul représentant tunisien
L'universitaire et linguiste Chokri Mabkhout a été sélectionné comme finaliste, le 13 février dernier, ainsi que cinq concurrents, un Soudanais, un Marocain, une Libanaise, un Palestinien et une Syrienne. Il était donc le seul représentant tunisien parmi les six nationalités arabes. Les six romans finalistes en lice pour le « Booker 2015 » ont été sélectionnés selon des critères scientifiques et littéraires par un jury international composé de cinq membres, regroupant écrivains, poètes, critiques et universitaires. Chacun des finalistes a obtenu un prix de 10.000 dollars (environ 19.000 dinars). Présidé par le poète et écrivain palestinien Mourid Barghouthi, le jury réunissait l'universitaire égyptien Aymen El-Desouki, la poète et critique bahreïni Parween Habib, le critique et universitaire irakien Najm Kadhim et l'universitaire en littérature arabe et traductrice japonaise Kaoru Yamamoto.

Laure-Hélène Bonenfant




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