Seïfeddine Erraïes sera jugé selon la loi antiterroriste de 2003

Seïfeddine Erraïes sera jugé selon la loi antiterroriste de 2003
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L’ancien porte-parole d’Ansar Charia, Seïfeddine Erraïes, arrêté le 29 juillet dernier, sera jugé selon la loi du 10 décembre 2003 relative au soutien des efforts internationaux de lutte contre le terrorisme et à la répression du blanchiment d'argent, ainsi que selon le décret-loi n°115 du 2 novembre 2011 relatif à la liberté de la presse, de l'impression et de l'édition. Son avocate Maître Ines Harrath nous a informé que Seïfeddine Erraïes a comparu, aujourd’hui, devant le juge d’instruction près du Tribunal de première instance de Tunis, qui a décidé d'émettre un mandat de dépôt contre lui. «Tous les articles de la loi antiterroriste, en plus de quelques articles du décret-loi n°115, ont été retenus contre lui», nous a affirmé Me Harrath. Elle a, par ailleurs, pointé du doigt l’absence d’accusations concrètes contre son client et les vices de procédures ayant entouré son inculpation. Me Harrath nous a déclaré, aussi, que les aveux d’Afif Amouri concernant des réunions avec Erraïes et des leaders d’Ansar Charia pour préparer des actes terroristes, ont été obtenus sous la torture, et ce, un jour après l’arrestation de son client. «Il n’est pas logique que Seïfeddine Erraïes soit arrêté avant même les déclarations d’Afif Amouri, et qui constituent un des motifs de son arrestation, en plus de la vidéo d’août 2013, présentée comme étant une allégeance à Abu Baker Al Baghdadi (désigne calife de l’Etat islamique, ndlr)», a-t-elle déploré. Elle nous a indiqué que Afif Amouri s’est rétracté lors de la confrontation avec Seïfeddine Erraïes.



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