Makhlouf poursuit son cirque : "Si la France était d'accord, le gouvernement serait passé"

Makhlouf poursuit son cirque : "Si la France était d'accord, le gouvernement serait passé"
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Vraisemblablement, la théorie du complot est la seule devise du député et président du bloc de la Coalition Al-Karama, Seifeddine Makhlouf. Hier, alors que clairement, l'échec du gouvernement Habib Jemli était une affaire de calculs et de tractations politiques entre les différents blocs parlementaires, Makhlouf avait, bizarrement, une autre version des faits. Pour lui, la France est le principal acteur derrière la chute du gouvernement Jemli. En effet, lors de son intervention dans le cadre de la séance plénière consacrée au vote au gouvernement Jemli, Makhlouf n'a pas hésité un instant à accuser la France d'être derrière la chute du gouvernement. "Si la France était d'accord, vous auriez tous voté pour ce gouvernement, car vous êtes des vendus", a-t-il lancé en pleine plénière, accusant ses collègues d'être sous l'emprise de parties étrangères. Le gouvernement proposé par Habib Jemli a échoué ce vendredi 10 janvier à obtenir la confiance du parlement en récoltant seulement 72 voix sur 109 requises. 134 députés ont voté contre alors que trois autres se sont abstenus. En effet, il fallait 109 voix pour le gouvernement Jemli pour réussir cet exercice démocratique qui s’est annoncé, dès le début, périlleux.  Ainsi, c’est pour la première fois en Tunisie, qu’un gouvernement échoue à obtenir la confiance du parlement. Dans ce cas, c’est le chef de l’Etat Kais Saied qui doit prendre les choses en main et devra choisir une personnalité pour former un nouveau gouvernement.



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