Pour un café ouvert le Ramadan : Prisonnier politique de l'islamisme hypocrite

Pour un café ouvert le Ramadan : Prisonnier politique de l'islamisme hypocrite
Chroniques
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Un verdict surprenant vient de tomber qui condamne le propriétaire du Café Damas à Kairouan à un mois de prison et une amende de 300 dinars. Le délit qu'aurait commis Imed Zaghouani est absolument surréaliste. Il est en effet poursuivi pour avoir ouvert son commerce pendant le Ramadan. Ce verdict est une grave atteinte à nos libertés individuelles et fondamentales. Il fait de ce condamné un prisonnier politique de l'islamisme hypocrite qui régente la Tunisie actuelle. Cet homme doit être libéré et indemnisé par l'État tunisien alors que ses juges devraient rendre des comptes à l'opinion publique. Cette affaire d'une gravité extrême mobilise déjà les défenseurs des droits de l'homme et vaudra de nouveau à la Tunisie d'être la risée du monde. Pourquoi cette justice par excès ? Pourquoi ces doubles discours et ces peines d'inspiration islamiste ? Qui cherche à voler leurs libertés aux Tunisiens ? Une authentique bavure et une décision de justice qui n'est pas innocente de tout soupçon. Human Rights Watch a médiatisé cette affaire en s'interrogeant sur les raisons de cette condamnation. "La Tunisie n'a pas de loi exigeant que les cafés ferment pendant les heures de jeûne, reconnaissant ainsi des droits équitables aux jeûneurs et aux non-jeûneurs. Pourquoi donc les tribunaux ont-ils recours à de vagues lois sur la moralité pour piétiner ces droits ?", estime HRW. Dans son témoignage à HRW, le propriétaire de ce café se plaint par ailleurs d'un harcèlement policier qui le viserait depuis une année.



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