Tunisie : Médecins, pharmaciens, dentistes, etc... rompent avec la CNAM

Tunisie : Médecins, pharmaciens, dentistes, etc... rompent avec la CNAM
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C'était dans l'air depuis un certain temps avec une crise qui ne cessait de traîner en longueur. Ce mardi 9 octobre semble marquer un nouveau tournant dans la relation entre les professions médicales et la Caisse Nationale d'Assurances Maladies (CNAM). La coordination nationale du syndicat des professions médicales vient, en effet, d'annoncer la suspension de tous les accords conclus avec la CNAM en raison du "du manque de sérieux de la part des autorités de tutelle lors des négociations et de la révision des accords sectoriels". C'est ce qu'on indiqué sur les ondes de Mosaique fm, deux responsables de cette coordination, composée du syndicat des propriétaires des pharmacies privées, du syndicat des médecins dentistes, de la chambre nationale des propriétaires des cliniques privées, du syndicat des médecins du secteur privé et des biologistes dans le secteur privé. Cette crise perdure depuis des mois et la décision des pharmaciens de ne plus travailler avec la CNAM à partir du 20 octobre 2018, si aucune solution n’est trouvée pour le remboursement de leurs frais, n'est pas une première du genre. Le 6 janvier dernier, l’intersyndicale des prestataires de soins privés avait déjà annoncé qu’elle n’appliquera plus le tarif des soins et honoraires conclus, depuis juillet 2008, avec la CNAM, cette dernière tardant à rembourser les praticiens (médecins, pharmaciens et biologistes) conventionnés et se dérobant à toutes discussions depuis près de dix ans ! Et même si la CNAM s'est récemment décidée à payer une partie de ses dettes auprès des pharmaciens, estimées à 50 millions de dinars, leur colère est intacte. Rappelons-le, le bureau national du syndicat tunisien des propriétaires de pharmacies privées avait décidé de ne pas renouveler l’accord sectoriel conclu avec la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) qui expire le 20 octobre 2018. Les médecins dentistes de libre pratique, quant à eux, ont réagi depuis février dernier lorsqu'ils avaient décidé de mettre fin à leur relation contractuelle avec la CNAM en raison du non-respect de la caisse des articles de la convention signée en 2006. Affaire à suivre...



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