L’histoire retiendra que le président Poutine, né le 7 octobre 1952, qui est à son énième mandat au Kremlin, s’est illustré mieux que la plupart de ses prédécesseurs en sachant tenir tête aux faucons de Washington et surtout en parvenant à implanter l’Armée Rouge au cœur de la Méditerranée, plus exactement, aux bases de Hmeimim et Tartous en Syrie.
Du reste, Bachar El Assad doit tout à Poutine qui a engagé ses troupes non terrestres, particulièrement son aviation de combat et ses missiles pour neutraliser les opposants armés et les «daechistes» au régime légal de Damas. Du coup, l’armada russe s’est implantée au bord de la mer Méditerranée. Elle n’est pas prête, mais alors pas du tout, à déguerpir un jour des bases de Hmeimim et Tartous, synonymes de conquêtes irréversibles.
C’est là une preuve supplémentaire du savoir-faire d’un Poutine «futé» qui a su et pu déjouer toutes les manœuvres insolites occidentales. Aujourd’hui, on traite et on s’entretient avec le maître du Kremlin, comme si c’était Donald Trump en personne, patron de la première puissance mondiale, la sagesse en plus.
Qu’il soit rusé Poutine, rien d’étonnant à cela ! Voici une anecdote sur son comportement pour tester sa future épouse Lioudmila Alexandrovna, alors qu’ils venaient juste de faire connaissance.
Lioudmila, une charmante hôtesse de l’air de la compagnie Aeroflot, devait – comme convenu avec Poutine – lui donner un coup de fil à partir d’une cabine téléphonique bien déterminée du centre-ville de Kaliningrad.
À l’heure prévue, Poutine, alors colonel au KGB, dépêcha à cette cabine, donc auprès de sa future fiancée, un de ses subordonnés, un bel homme au maintien et à l’allure impeccables. Sa mission – à la demande de son supérieur – était de séduire la jeune navigante. Un test grandeur nature !
Or, Lioudmila, en jeune fille sérieuse, le refoula avec véhémence. Econduit par cette dernière, l’ami de Poutine alla le trouver en lui narrant les péripéties de cette expérience made in Poutine.
Mariés, Vladimir et Lioudmila ont partagé une vie commune de 1983 à leur divorce en juin 2013. Ils restèrent, ainsi, en couple durant trente ans et eurent deux filles.
Depuis, les mauvaises langues prêtent l’intention à Poutine de vivre en concubinage avec la jeune gymnaste Alina Kabaeva. Une rumeur qui s’est propagée depuis 2008.
M’hamed Ben Youssef
Tunis-Hebdo du 08/10/2018