Pour son premier match au Brésil, l’Espagne a affronté la bande à Van Gaal pour un remake de la dernière finale de la Coupe du monde. Favori sur le papier, le tenant du titre s’est fait atomiser par des Hollandais emmenés par un duo de feu, Van Persie-Robben.
L’entame du match est pourtant espagnole. Comme à son habitude, la Rojaconfisque le ballon et met en place son jeu basé sur des passes courtes. Les Hollandais semblent perdus sur le terrain et font preuve de beaucoup d’hésitations en défense.
Après des premières alertes devant les buts de Cillessen, les protégés de Del Bosque parviennent à trouver la faille… sur penalty. A la demi-heure de jeu, lancé en profondeur par Iniesta, Diego Costa élimine de Vrij mais se fait crocheter. La sentence est transformée par Xabi Alonso.
L’Espagne rate même l’occasion de doubler la marque après cette ouverture du score mais Silva rate son face-à-face avec Cillessen. Alors que la première période touche à sa fin, une ouverture millimétrée de Blind trouve Van Persie. Le capitaine batave, d’une magnifique tête lobée, laisse Casillas sans réaction et égalise.
Au retour des vestiaires, on assiste à un tout autre match. Positionnés plus haut, les Bataves pressent leurs adversaires dans leur moitié du terrain et prennent le jeu à leur compte. Van Persie mène la vie dure à Piqué et Ramos alors que Robben est tout bonnement intenable.
L’ailier du Bayern va même donner l’avantage à son équipe, sur un enchainement remarquable. Neuf minutes plus tard, de Vrij inscrit le troisième but sur une faute de main de Casillas.
Le Portier madrilène commet même une bourde monumentale, huit minutes plus tard, offrant le quatrième but à Ven Persie. A dix minutes du terme de la rencontre, c’est au tour de Robben d’y aller avec son doublé et donner au score une ampleur humiliante.
Jamais dans l’histoire de la Coupe du Monde, le tenant du titre n’avait reçu une claque aussi cinglante pour son entrée en scène. Sur un nuage depuis 2008, il est temps que les Espagnols redescendent sur terre…
