Décédé au début du nouveau siècle, Brahim Mahouachi a compté parmi les légendes de la presse sportive en Tunisie.
Homme de radio, passé ensuite à la télévision, Brahim Mahouachi a accompagné le public sportif durant plusieurs décennies.
Sa chronique sportive quotidienne à la radio nationale rassemblait tous les sportifs autour de 19h.
Mahouachi a fait partie d’une génération disparue qui comprenait les Abdelmajid Msellati, Mohamed Boughenim, Tahar Mbarek et autres Mohamed Ben Khelifa.
De ces ténors de la radio et de la télévision tunisienne, seul Raouf Ben Ali, bon pied bon oeil, garde le flambeau et la mémoire.
Brahim Mahouachi avait plusieurs cordes à son arc. Touche à tout, il avait chanté, accompagné la Rachidia, interprété des rôles au théâtre et aussi pratiqué la boxe.
On ce temps, on le surnommait Brahim Jeune et je crois, qu’il figurait parmi les poids mouche ou légers.
D’ailleurs, sa connaissance du noble art avait mené Brahim Mahouachi à commenter les combats de boxe, notamment ceux diffusés en nocturne de Mohamed Ali Clay.
Né en 1924, décédé en 2008, Brahim Mahouachi laisse un sillage de grâce et de générosité. Celui qui fut champion de Tunisie de boxe en 1947 restera dans notre mémoire comme un journaliste sportif hors-pair.
Dire qu’il avait commencé sa carrière sportive en tant que boxeur cycliste !