La Tunisie a fait ce qu’on attend d’un leader : gagner avec autorité, sans trembler, et confirmer sa place au sommet. Le large succès (3-0) face au Liberia en est la preuve éclatante. En sept rencontres, les Aigles de Carthage n’ont laissé que des miettes à leurs concurrents. Dix-neuf points pris sur vingt et un possibles : le chiffre parle de lui-même.
Ce n’est pas seulement une victoire de plus, c’est un jalon posé sur la route vers la Coupe du Monde 2026. Hazem Mastouri, Ferjani Sassi et Elias Saad ont incarné, chacun à leur manière, l’efficacité et la sérénité de cette équipe. Derrière, Aymen Dahmene a rappelé que la Tunisie pouvait aussi compter sur ses forces locales pour maintenir sa solidité.
Au-delà du score, un constat s’impose : la sélection de Sami Trabelsi n’a jamais semblé menacée. Elle a dominé dans l’intensité, dans les duels, dans la maîtrise technique. Cette impression de supériorité n’est pas un hasard, mais le fruit d’un collectif façonné autour d’une génération qui évolue principalement en Europe, où la rigueur et le rythme forgent des automatismes payants.
Pour autant, rien n’est encore acquis. Le rendez-vous de lundi à Malabo, contre une Guinée équatoriale toujours accrocheuse, sonne comme un nouveau test de maturité. Les deux dernières étapes, en octobre, viendront sceller un parcours qui, jusque-là, flirte avec l’exemplarité.
Les Aigles de Carthage savent qu’ils portent plus qu’un maillot : l’espoir d’un peuple qui rêve de vibrer une nouvelle fois au rythme d’un Mondial. Ce 3-0 face au Liberia est une promesse tenue. Reste maintenant à transformer cette trajectoire en qualification officielle.