Une vague d’indignation secoue Menzel Bourguiba après le licenciement soudain de 250 ouvriers et ouvrières d’une usine de cuir. Ces travailleurs, pris de court par cette décision, dénoncent une mise au chômage brutale et appellent les autorités à intervenir pour défendre leurs droits.
Les employés ont découvert leur sort d’une manière des plus surprenantes : leurs photos ont été placardées sur les murs de l’usine pour signaler leur renvoi. Une méthode qualifiée de dégradante par la députée Majda Ouerghi, a-t-elle rapporté sur sa page Facebook.
« C’est une atteinte à la dignité des travailleurs. On les a traités comme des criminels recherchés », s’indigne-t-elle.
Alertée, l’élue a immédiatement saisi le ministre des Affaires sociales, le ministre de l’Emploi et le gouverneur de Bizerte, demandant une intervention urgente pour protéger les droits des travailleurs licenciés.
Les employés concernés affirment que l’usine en question emploie près de 4000 personnes, mais que la grande majorité est soumise à des contrats précaires d’un mois renouvelable, les laissant constamment dans une situation d’insécurité.
Ce licenciement massif met en lumière la fragilité du statut des ouvriers dans certaines industries en Tunisie et pose la question de la protection des droits des travailleurs face à des pratiques abusives.
Face à cette crise sociale, les ouvriers licenciés attendent une réaction rapide des autorités. L’affaire suscite une vive émotion et pourrait bien relancer le débat sur la réglementation du travail et la protection des employés en Tunisie.